A la fin de son questionnaire face à son client, Maître Yaramocé Saoulomou a sollicité auprès du tribunal une mise en liberté. L’avocat estime que jusque-là, aucune preuve qui accable l’ancien procureur militaire n’a été fournie au cours du procès.
Le conseil du prévenu Blaise Goumou a souhaité que son client recouvre sa liberté pour s’occuper de sa sœur “gravement malade”.
Après la fin des débats, le juge Ibrahima Sory Tounkara a donné la parole aux différentes parties pour exprimer leurs avis sur la requête.
Le parquet, par la voix de Sidiki Camara, s’est s’opposé “énergiquement” à la demande, soulignant que “plusieurs témoins dans leur déposition, ont indiqué avoir vu Blaise Goumou au stade du 28 septembre le jour du massacre”.
La partie civile a abondé le même sens contre la mise en liberté de l’accusé poursuivi pour meurtres, assassinats et complicité.
Dans sa décision rendue sur siège, le juge Ibrahima Sory Tounkara a rejeté la demande la mise en liberté sollicitée par Blaise Goumou et renvoie l’affaire au mardi 7 février 2023 pour la suite des débats en application aux dispositions de l’article 244 du code pénal.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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