[dropcap]L’[/dropcap]avocat en charge de la défense des victimes du massacre du 28 septembre estime que la plupart des victimes vivent dans la précarité. Alpha Amadou TS Bah souhaite que les autorités de la transition mettent en place un fonds d’indemnisation en faveur des victimes avant la tenue du procès.
Plus de 11 ans après le massacre du 28 septembre, le procès peine à être organisé pour que les victimes soient rétablies dans leurs droits. Me Alpha Amadou TS Bah souhaite que le CNRD procède à son organisation dans les meilleurs délais.
‘’Les victimes n’ont reçu aucun soutien de l’Etat. Elles se sont organisées, elles résistent à l’épreuve du temps, à la douleur de la perte des personnes chères. C’est dans la pauvreté, le dénouement total pour la plupart d’entre elles’’, indique l’avocat sur les antennes de Star 21.
Il appelle à la ‘’tenue du procès, parce qu’il y aura derrière une indemnisation qui pourra peut-être les soulager. Aujourd’hui, les promesses des autorités doivent se traduire par des actes, qu’il y ait une accélération pour l’organisation de ce procès le plus tôt possible’’.
Mais avant la tenue du procès, ajoute Me Bah, ‘’il faut que le fonds d’indemnisation soit mis en place pour voir dans la mesure du possible comment soulager la peine des victimes en attendant le procès’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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