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Menacé de poursuites judiciaires par Djoma, Charles Wright reste droit dans ses bottes : ‘’le ridicule ne tue pas…’’

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Au lendemain de la sortie médiatique du collectif des avocats du groupe Djoma, le procureur général de la Cour d’appel est monté au créneau pour apporter des éléments de clarification. Alphonse Charles Wright enseigne aux défenseurs de l’entreprise de Kabinet Sylla alias Bill Gates que la procédure qu’ils critiquent ne souffre d’aucune ambiguïté. 

Face à un pool de journalistes, Charles Wright dit ‘constater avec regret la communication erronée et de détresse par voie de presse du pool d’avocats constitués par Djoma Group en désespoir de cause suite à l’intervention de Monsieur le procureur général près la cour d’Appel de Conakry en date du 21 janvier 2022 devant la presse et au communiqué de Monsieur le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF)’’.

Le magistrat rappelle qu’il est de la ‘’responsabilité du procureur général, en sa qualité d’autorité chargée de l’action publique dans son ressort et par respect des principes édictés à l’article préliminaire du Code de procédure pénale, d’informer et de veiller aux garanties des droits des parties dans les affaires citées au cours de la première communication faite le 21 janvier 2022’’.

Il affirme que ‘’les avocats constitués par Djoma Group ont, pour détourner l’opinion sur l’essentiel des procédures enclenchées depuis l’annonce de l’opérationnalisation de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) et, surtout, la communication du procureur général suite à la dénonciation faite par l’agent judiciaire de l’Etat, dans son courrier N°0031/PRG/AJE/2022 en date du 20 janvier 2022 reçu au secrétariat du parquet sous le numéro d’arrivée 95/2022, utilisé la voie de presse pour jeter de l’anathème sur les procédures régulièrement introduites et en cours d’examen, tant par devant les juridictions ordinaires que par devant cette juridiction spéciale’’.

Le patron du parquet de la Cour d’appel de Conakry souligne que dans leur déclaration, les conseils de Djoma Group ont ‘’tenté vainement de faire croire à l’opinion que la communication du parquet général violerait des articles 8, 16, 19 de l’ordonnance N°007 portant création, organisation et fonctionnement de la CRIEF, préliminaire, 8, 42 du Code de procédure pénale, 13 de la Charte de la transition et 367 du Code de procédure pénale’’.

Il a tenu à apporter des précisions légales pour, dit-il, éviter toute confusion de nature à jeter du discrédit sur l’action judiciaire engagée autour de plusieurs procédures, notamment celle ouverte contre Djoma Group.

Charles Wright dit à qui veut l’entendre que ‘’puisque le ridicule ne tue pas, j’attends promptement cette plainte devant les juridictions compétentes. En tout état de cause, la présence des conseils auprès de Djoma Group est une preuve du respect des droits sacrés de la défense un des principes cardinaux de tout procès équitable’’.

‘’Le parquet général maintient ses accusations au nom de la société guinéenne qui a souffert des préjudices énormes liées aux faits des détournements dont les corollaires sont entre-autres, la pauvreté, le chômage et l’enrichissement. Il est préférable d’user des voies et recours prévues par la loi que de procéder par des sorties médiatiques inappropriées’’, persiste et signe le procureur Wright.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

00224 628 52 64 04/abdoubela224@gmail.com

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