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Menacés de déguerpissement, des mécaniciens demandent à l’Etat de leur octroyer un domaine

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Ils sont une centaine de mécaniciens, après avoir été déguerpis de Kapororails il y a quelques années, qui se sont installés un peu partout le long des routes. Ceux de Dondolikouré dans la préfecture de Dubréka sont sommés de quitter à nouveau en raison du début des travaux de la route Sanoyah-Kouria en passant par Gomboya.   

Oumar Ndiaye, mécanicien, affirme que ‘’c’est comme à Kipé et Kaporo-rails, on vient un beau matin pour nous dire de quitter. Derrière la RTG à l’époque, quand on nous avait dit de quitter, certains d’entre nous sont venus à Dondolikouré. Les autorités locales nous avaient bien accueillis et nous avaient dit qu’on pouvait rester jusqu’au jour où l’Etat voudra faire des travaux. C’est ce qui est arrivé aujourd’hui. Nous sommes à notre quatrième année ici et un bon matin, on vient nous dire de quitter avec un délai de trois jours’’.      

Réunis autour d’une organisation dénommée Association des ouvriers, techniciens automobile de Guinée (AOTA), ces mécaniciens déclare avoir mené des démarches pour l’obtention d’un domaine dans le Grand Conakry afin d’exercer librement leur métier.

‘’Au temps du régime d’Alpha Condé, les choses n’ont pas été faciles. Nous avons renouvelé notre agrément le lorsque le CNRD est venu, nous sommes repartis vers notre ministère tutelle qui l’enseignement technique et formation professionnelle pour réactiver la procédure. Nous avons ensuite déposé une lettre d’audience chez le ministre de l’Urbanisme et l’habitat, sans suite. Nous demandons de l’aide à l’Etat Il y a une centaine de garages aux abords des routes qui comptent de centaines d’apprentis’’, explique Amadou Oury Diallo, mécanicien.

A défaut d’avoir un lieu approprié pour exercer leur savoir-faire et chercher le quotidien, ce père de famille se dit obligé d’abandonner ce métier parce que, dit-il, ‘’nous qui réparons ces gros camions, nous ne pouvons rester sur un petit domaine alors que nous avons des enfants qui n’ont pas eu la chance d’être à la l’école, qui nous formons et éduquons à notre manière pour ne pas qu’ils deviennent délinquants. L’Etat doit comprendre cela’’.

‘’Nous les ouvriers, nous participons au développement de la Guinée. Si le port fonctionne, c’est parce que nous entretenons les camions qui transportent les conteneurs. Nul ne peut porter un conteneur sur son dos’’, coupe court M. Baldé.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info  

00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com

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