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Mohamed Traoré estime que la CRIEF ‘’peine à apporter des preuves par rapport aux faits mis à la charge des prévenus’’

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L’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée, Mohamed Traoré estime qu’au regard du traitement de certains dossiers par la CRIEF, les espoirs suscités par la création de cette juridiction risquent de s’envoler.

Cet avocat engagé dans la défense des droits de l’homme estime que la création de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CIREF) avait suscité beaucoup d’espoirs chez les guinéens, pour lutter contre la délinquance économique et financière.

Mais au regard du traitement de certains dossiers pendants devant cette juridiction, regrette Mohamed Traoré, ‘’ces espoirs risquent de s’envoler s’ils ne se sont pas envolés déjà. On a quelquefois l’impression que les procédures ont été engagées dans la précipitation et avec légèreté’’.

Selon le membre du CNT, ‘’c’est comme si tout était basé sur la délation. Et sans aucune enquête sérieuse, des dossiers ont été montés, d’anciens hauts commis de l’État mis aux arrêts et privés de liberté pour des faits présumés de corruption, de détournement de deniers publics, de blanchiment de capitaux, de faux et usage de faux…’’.

Il assure qu’il est aisé de constater aujourd’hui que ‘’la CRIEF ou plus exactement le parquet de cette juridiction peine à apporter des preuves par rapport aux faits mis à la charge des prévenus. C’est pourquoi, il est difficile de ne pas se demander si la mise de la CRIEF s’inscrit vraiment dans le très nécessaire et sérieux combat contre la délinquance économique et financière’’.

En d’autres termes, s’interroge-t-il, ‘’la mise en place de la CRIEF obéit-elle à un agenda judiciaire ou politique ? La question mérite d’être posée’’.

‘’En attendant de trouver une réponse à cette question et au regard des débats devant la CRIEF, dans certains dossiers notamment, il est possible que beaucoup de prévenus s’en sortent et se voient totalement blanchis à cause de l’incapacité du ministère public à démontrer leur culpabilité. Il suffirait tout simplement que les juges soient vraiment des juges c’est-à-dire des arbitres qui décident en âme et conscience, en fonction des éléments qui ont été discutés devant eux’’, conclut Me Traoré.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com

1 commentaire
  1. Traoré Mohamed dit

    je veux des bonnes informations tous temps ici ce très bien

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