[dropcap]A[/dropcap] l’issue de ses rencontres avec le chef de file de l’opposition, la mouvance présidentielle et l’UFR, le chef de l’Etat a demandé au comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre de trouver une solution au différend électoral.

C’est dans cette optique que le général Bouréma Condé, qui préside ledit comité, a réuni autour de lui ce vendredi  au ministère de l’administration du territoire les parties prenantes au dialogue.

Après avoir indiqué l’ordre du jour, le général Condé a dévoilé la méthodologie de travail au sein du comité de suivi.

‘’En termes de priorités, il y a le différend électoral qui a créé pas mal de remous sociaux et qui mérite un intérêt particulier. Dans les quatre coins de la Guinée, des notes d’espoirs nous viennent actuellement. Il faudrait donc qu’on trouve la solution’’, a-t-il déclaré à la presse.

Toutefois, le ministre de l’administration du territoire a souligné qu’un  dialogue n’est pas un procès ou un lieu pour des va-t-en-guerre.  ‘’Un dialogue c’est la conciliation. Nous n’avons pas le droit de trahir l’espoir des guinéens qui aspirent à la paix, la stabilité, à la quiétude sociale dans leur pays. Chacun des 12 millions de guinéens a une oreille attentive, tendue vers le cadre de ce comité de suivi’’, a-t-il précisé.

Il a été demandé aux partis politiques de faire parvenir au comité de suivi ses griefs. Des commissions techniques mises en place prendront en compte tous les problèmes soulevés, rassure Bouréma Condé. ‘’Mardi prochain, nous allons enregistrer les griefs des partis politiques. Au niveau de la commission chargée des élections locales, ils vont nous faire des propositions techniques de sortie de crise’’, promet le président du comité de suivi.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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