Ne trouvant pas d’emploi à la fin de ses études, Ousmane a réussi à se reconvertir dans l’agriculture
[dropcap]O[/dropcap]usmane Diallo a 35 ans. Il est diplômé en sociologie et possède huit hectares de terres agricoles à Mandiana, l’un des endroits les plus reculés de Guinée, à environ 730 kilomètres à l’est de Conakry. Plusieurs sociétés minières opèrent dans la région, où les activités d’extraction artisanale procurent un revenu à plus de 80 % de la population locale.
Ne trouvant pas d’emploi à la fin de ses études Ousmane a décidé d’investir dans l’agriculture, conscient du « potentiel agricole de la région », contrairement à ses pairs qui ont choisi de travailler dans le secteur minier.
Quand il s’est lancé en 2014, il s’est tourné vers des cultures pour lesquelles la demande était forte : riz, maïs, légumes. Ses premiers résultats ont été décevants, car les graines qu’il utilisait produisaient des variétés différentes de la même plante. Cette année, avec l’appui du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), Ousmane a pu produire deux tonnes de riz par hectare, contre moins de la moitié il y a quatre ans (800 kilos).
En Guinée, le PPAAO a facilité l’adoption de nouvelles variétés de cultures ainsi que l’amélioration des pratiques de gestion des cultures et des technologies de transformation alimentaire à petite échelle. Il a également renforcé le système national de production et de distribution de semences du pays afin d’assurer la disponibilité et l’utilisation de semences certifiées et de bonne qualité… Lire la suite de l’article sur le site de la Banque mondiale.