L’assemblée générale du mouvement syndical guinéen s’est ouverte ce mardi 14 novembre à la bourse du travail de Kaloum. La rencontre a enregistré une sainte pagaille causée par des suspicions sur les syndicalistes chargés de mener les négociations avec la partie gouvernementale et le patronat.

Des travailleurs n’ont pas à cacher leur colère suite au refus de leurs leaders syndicaux de les laisser accéder à la salle où la réunion se tenait à huis clos.

Ils ont dénoncé l’attitude de leurs syndicalistes, tout en leur demandant  de délocaliser la réunion dans la grande salle située dans l’enceinte de la cour de la Bourse du travail en vue de faire un compte-rendu public des négociations.

Selon le secrétaire général adjoint du SLECG de Kaloum, cette posture des responsables syndicaux est contraire aux principes qui régissent le fonctionnement d’un syndicat.

‘’Ils sont en train de tenir ici une assemblée à huis clos. Or, c’est une assemblée qui est élargie entre le syndicat et la base (…). Nous croyons fermement que ce mouvement syndical passe à côté, ils sont en train de passer à côté de la plaque. Lorsque la base mandate le mouvement syndical pour aller négocier, quand ils vont négocier, il est de leur devoir de venir faire un compte-rendu fidèle solennel à sa base’’, martèle Moussa Camara.

Il ajoute que si ‘’on nous appelle à une assemblée générale élargie à la base et qu’ils tiennent une assemblée à huis clos, ça veut dire qu’ils sont en train de faire des choses qui ne vont pas répondre aux aspirations des travailleurs guinéens’’.

L’adjoint au secrétaire général du SLECG de Kaloum invite les travailleurs à prendre leur responsabilité. ‘’Il ne faudrait pas que nous ayons confiance à ce mouvement syndical parce que ce qu’ils sont en train de faire est anormal’’, a-t-il lâché, furieux.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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