[dropcap]L'[/dropcap]Association des victimes, parents et amis du massacre du 28 septembre 2009, l’Organisation guinéenne des droits de l’homme (ODGH), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et autres organismes ont organisé une cérémonie commémorative, ce vendredi 28 septembre à Koloma dans la haute banlieue de Conakry.

Neuf ans jour pour jour après le massacre au stade du 28 septembre d’au moins 156 personnes, 109 cas de viols et 89 portés disparus le président de l’OGDH fait le point sur l’état d’avancement du dossier.

‘’Entre autres, il y a la clôture du dossier, l’inculpation de 14 personnes, l’audition de plusieurs témoins et victimes. Aujourd’hui, on est à la phase de la mise en place du comité de pilotage qui est déjà effectué. Il devrait se réunir en octobre pour discuter de la faisabilité du procès”, explique Abdoul Gadiri Diallo.

‘’Si l’arrestation de Toumba Diakité ainsi que l’inculpation de Dadis Camara était un rêve, aujourd’hui, c’est une réalité. Nous avons les garanties du ministère de la justice qui nous a rassuré que le processus vers un procès est irréversible’’, ajoute-t-il.

Le président de l’OGDH assure qu’ils ont obtenu des garanties auprès d’institutions internationales de la pour le financement du procès sur le massacre du 28 septembre.

‘’L’Union européenne, les États-Unis et d’autres bailleurs de fonds qui sont prêts à accompagner le procès du début à la fin. Pour preuve, depuis 2010, on bénéficie de l’aide de l’Union européenne, ne serait-ce que pour engager des plaidoyers et créer les conditions d’un accès des victimes aux juges pour faire leurs dépositions’’, précise le défenseur des droits de l’homme.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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