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Non accréditation du journaliste de RFI en Guinée, les Etats-Unis s’en font écho

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[dropcap]L[/dropcap]es autorités guinéennes sont accusées d’avoir refusé de renouveler l’accréditation de l’historique correspondant de RFI au pays. La question récemment s’est invitée dans la communication du secrétaire assistant d’État Américain aux affaires publiques.

drapeau etats-unis USAEn conférence virtuelle de LiveAtState avec de nombreux journalistes le 25 février dernier, le secrétaire assistant d’État américain aux affaires publiques, Doug Frantz a indiqué ‘‘qu’aucun gouvernement ne doit être décideur en termes d’activité de la presse.’’ Au fil des débats, l’épineuse question de la non-accréditation par les autorités guinéennes pour dit-on ‘’manque d’objectivité’’ du journaliste et correspondant de radio France internationale en Guinée Mouctar Bah et la menace de protestations contre ‘’empiétement’’ de la liberté de la presse ont été abordées.

‘‘Les meilleurs journalistes que j’ai pu rencontrer sont ceux qui étaient indépendants, qui étaient sceptiques, et qui étaient capables d’aller creuser pour trouver des informations et faire un reportage sur telle ou telle autre histoire’’, a déclaré en substance le secrétaire assistant d’Etat Américain aux affaires publiques à l’entame de son intervention.

A en croire Doug Frantz, cette indépendance et ce désir de faire tout soi-même font parfois obstacle à notre coopération et avec d’autres dont la vocation n’est pas la même. Mais rappelle-t-il plus loin, aucun gouvernement ne doit être décideur en termes d’activité de la presse.

A propos de la menace d’une protestation prochaine des hommes de médias pour ‘‘dénoncer’’ ces agissements des autorités, Doug Frantz estime que de même cas s’était posé aux Etats-Unis où une conférence avait été animée et à laquelle le secrétaire d’Etat Américain John Kerry avait pris part. ‘‘Cette rencontre, dit-il, avait pour but d’encourager une conversation sur la question de la coopération et l’entraide entre les journalistes’’. Ce qui, à ses yeux, implique la collaboration avec les ONG trouver des normes de sécurité, de la formation, et également ouvrir la conversation autour des groupes qui ne parlent pas nécessairement ensemble.

Poursuivant, Doug Frantz a insisté sur la nécessité pour les journalistes de s’unir pour s’opposer à tout musèlement de la presse. Parce que la voix sera beaucoup plus forte si elle est unifiée et si elle va au-delà des différents médias et des différentes perspectives politiques qui existent. Loin d’inciter aux manifestations contre un quelconque gouvernement, Doug Frantz estime qu’il sera dans l’intérêt des journalistes à court et long terme, de s’exprimer de manière publique lorsqu’il y a exclusion injuste de journalistes. Car, se reprend-t-il, ‘‘aucun gouvernement ne doit être décideur en termes d’activité de la presse’’.

Pour rappel, les participants à ce débat étaient respectivement les ambassades des Etats-Unis en Guinée, d’Angola, du Burkina Faso, du Tchad, de la République Démocratique du Congo, d’Éthiopie, du Gabon, du Kenya, de Madagascar, du Nigéria, du Sénégal, d’Afrique du sud et du Togo.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 628 32 85 64/ sidy.bah@visionguinee.info

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