[dropcap]L[/dropcap]e séjour carcéral des officiers militaires poursuivis pour violation de consignes et désertion dans l’affaire attaque contre le domicile privé du président Alpha Condé continuera de s’allonger encore et encore.
Alors que la sentence dans les charges portées à leur endroit était attendue ce jeudi 21 janvier, les mis en cause devront encore attendre un mois avant d’être situés sur leur sort. C’est une décision du président du tribunal militaire, Saidou Keita qui a préféré la reporter au 25 février prochain.
Le général Nouhou Thiam, le colonel Sadou Diallo, le lieutenant-colonel Mamadouba Bondabon Camara, les lieutenants Mohamed Condé, Mohamed Kaba, Kémo Condé et l’adjudant Mohamed Kaba séjournent en taule depuis près de 5 ans en attendant leur procès.
Suite à la large purgation du délai de détention préventive de ces accusés, le tribunal de première instance du Kaloum a sommé l’Etat guinéen de la réparation de dommages et intérêts à ces officiers.
Et pas plus tard que l’autre semaine, le pool de juges en charge du dossier a rejeté la demande de mise en liberté provisoire formulés par les avocats en faveur des six militaires. Le procureur militaire a requis 2 ans de prison ferme pour les infractions suscitées. Ce qui sous-tend que les prévenus pourraient recouvrer leur liberté à partir du 25 février ; la peine maximale prévue pour les faits étant de deux ans.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
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