Quatre mois après les évènements tragiques du mois de juillet dernier, les populations de N’zérékoré ont décidé d’enterrer leur hache de guerre. elles ont procédé hier mardi 19 novembre à la signature d’un pacte de non agression, a-t-on appris de sources dignes de foi.
C’est un document de 9 pages composés de 25 articles qu’elles ont signé hier mardi 19 novembre dans la salle de conférence de l’Ecole normale des instituteurs de Nzérékoré
Présidée par le gouverneur de la région administrative, Lancei Condé, cette rencontre a connu la présence des colonels Claude Pivi et Moussa Tiégboro Camara, du patriarche de Nzérékoré et de plusieurs autres autorités administratives, coutumières et religieuses venues de la région forestière.
Après lecture du contenu du pacte par le comité de réflexion et de rédaction désigné à cet effet, c’est par la signature par chaque représentant des différentes communautés et autorités que la rencontre aurait pris fin.
La question qui se pose désormais est celle de savoir si le respect du pacte signé a une chance de prospérer quand on sait que face à telle situation, le principe voudrait que la vérité soit dite et les coupables et autres commanditaires soient fixés sur leur sort. Pour rappel, des conflits inter ethniques survenus entre les communautés Kpèlè et Konianké au mois d’août passé avaient fait une centaine de victimes et causé plusieurs dégâts matériels.
A l’origine de ces incidents, c’est un jeune apprenti chauffeur qui a été battu à mort par des vigiles d’une station service, à qui on reprochait le vol.
Mady Bangoura pour VisionGuinee.Info