Le mois de juin est un mois consacré à l’enfant en Guinée. C’est dans ce cadre que l’Association pour le droit des enfants et des femmes (Ajedf) a animé une conférence de presse ce lundi 1er juillet 2013 à Conakry. En toile de fond de cette conférence, le thème : ‘’zéro enfants dans les rues de Conakry’’.
En effet, l’Ajedf a pour but, la promotion de l’éducation et de la protection des enfants contre l’exploitation de ces derniers par leurs parents ou tuteurs lointains. La lutte contre les pires formes de travail des enfants et les femmes est la devise de cette association, a déclaré Fatoumata Camara, présidente de l’Ajedf au cours de la conférence. Pour atteindre les objectifs de son association, Dame Camara entend soumettre un projet de stratégies politiques pour bannir l’exploitation des enfants et des femmes en Guinée.
Souvent mis à l’épreuve, nombreux sont ces enfants qui passent des journées et nuits à travailler sur les altères des routes et autres coins de la capitales. Les uns, pour mendier. Les autres, pour exercer des petits commerces.
Pour Yaya Bah, le vice-président de l’Ajedf, il existe des enfants qui vivent et habitent dans les rues, ceux qui vivent et travaillent dans les rues, mais venant des familles adoptives et ceux qui résident sur ces lieux après avoir quitté leurs familles respectives.
A en croire Yaya Bah, ce phénomène devient de plus en plus inquiétant à Conakry et environs. C’est pourquoi, il sollicite un appui aux diverses associations qui œuvrent pour la bonne cause de ces enfants.
Parlant des responsabilités des familles et surtout de l’Etat, l’avocat à la cour, Me Tafsir Barry a rappelé que la législation guinéenne condamne toutes formes de maltraitance des enfants. ‘’Si l’éducation est la bonne cause pour une nation qui se veut prospère et intègre, la protection et le suivi de ces derniers reste un passage obligé.’’ a-t-il précisé.
L’exploitation des enfants est un sujet de nombreuses idées de concertation dans les nations en voie de développement, mais des mesures idoines pour mettre à ce fléau reste un manque à gagner en Guinée.
Boubacar Sidy BAH, pour Visionguinee.info
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