[dropcap]S[/dropcap]ous la conduite du Premier ministre, une rencontre s’est tenue jeudi 14 juillet au palais de la Colombe. Outre le RPG Arc-en-ciel et l’UFR, elle a connu la participation de la Société civile, de la communauté internationale, ainsi que des membres du gouvernement impliqués dans le processus de dialogue. Même si l’opposition républicaine a préféré briller par son absence remarquée.

Au cours de l’assemblée générale de son parti samedi 16 juillet à Matam, l’ancien ministre de la Pêche, Boubacar Barry a indiqué que lors de cette réunion, le Premier ministre a réitéré la volonté d’ouverture de main tendue, à considérer que tels que les dissensions et les problèmes, on finit toujours autour de la table, et qu’il faut continuer à persévérer pour que l’ensemble des acteurs de la vie sociopolitique du pays se retrouvent autour d’une table et discutent des problèmes qui les assaillent.

‘‘Dans le même ton, les partis politiques, notamment l’UFR, ont été amenés à se prononcer sur cette question aussi. Nous avons réaffirmé notre volonté de participer au dialogue. Nous avons souhaité que les accords soient revus, afin que l’on accélère la mise en œuvre des engagements qui n’ont pas été remplis. Et, nous avons invité toutes les parties à venir autour de la table discuter des questions de la Guinée. Le RPG Arc-en-ciel est allé dans le même sens, la Société civile aussi. Et individuellement, les membres de la communauté internationale ont souhaité que le dialogue soit inclusif, qu’aucune des parties protagonistes de l’action politique ou sociale ne soit exclue’’, a informé M. Barry.

Poursuivant, l’orateur a ajouté que le chef du gouvernement a rappelé qu’étant dans son rôle de ‘‘bonne foi’’, tout le monde y a été invité. Et aucun sujet n’étant tabou, tous ces sujets pourraient être débattus autour de la table.

‘‘Donc, ce qu’on peut retenir, c’est que la volonté et la main tendue restent encore de mise. Et ce qu’on peut souhaiter, c’est que l’ensemble des acteurs puissent se retrouver pour parler des questions de la Guinée. En tout cas au niveau de l’UFR, nous sommes inscrits dans une démarche de recherche de consensus, parce que le pays ne peut se sortir de la situation difficile dans laquelle il se trouve que quand tous les acteurs et tous les fils et filles de Guinée se donneront la main’’, a-t-il dit.

Et comme partisan d’un dialogue inclusif, le politique a estimé qu’‘‘on ne peut pas construire la Guinée au détriment d’une autre partie des guinéens. Chacun est concerné. Et quand on occupe des postes de responsabilité, y compris au niveau législatif, c’est le rôle de chaque guinéen patriote de se préoccuper de ce qui arrive aux citoyens guinéens, en dehors de tout clivage politique ou ethnique’’.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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