Il n’est un secret pour personne que l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) ne se fait pas du jour au lendemain. Choisie par la Confédération africaine du football (CAF) comme pays hôte de l’édition 2025 de la plus grande compétition africaine de football, la Guinée traine les pas. 

A l’exception du choix des sites devant abriter des infrastructures sportives notamment à l’intérieur du pays, les autorités guinéennes peinent à s’activer et afficher une visibilité palpable sur le terrain.  

Ce jeudi 12 mai, en Conseil des ministres, le gouvernement est revenu sur le niveau des préparatifs. 

Sur l’état d’avancement des préparatifs de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, le Conseil a recommandé la révision du cadre institutionnel en vue de créer un organe (agence ou autorité) chargé de la gestion du Comité de l’organisation de la coupe d’Afrique des nations (COCAN) et la mise à jour du chronogramme d’activités. 

Le Conseil a annoncé la ‘’révision de la gouvernance du COCAN en impliquant toutes les parties prenantes’’. A cet effet, selon le ministre Ousmane Gaoual  Diallo,  ‘’une réunion aura lieu le lundi 16 mai 2022 à 14h à la primature avec les ministres (sports, santé, sécurité, urbanisme, finances, budget, infrastructures, défense; les ministres secrétaire général et directeur de cabinet de la Présidence)’’.

Dans le même cadre, il est prévu de procéder au ‘’recrutement de bureaux d’études pour appuyer l’organe de gestion du COCAN’’. 

A rappeler que la Confédération africaine de football avait exigé au Cameroun,  pays organisateur de la dernière CAN, un minimum la disponibilité de six (6) stades. Dans son cahier de charges, la CAF avait imposé 6 stades pour la compétition dont 2 stades d’au moins 15 000 places, 2 autres d’au moins 20 000 places et les deux derniers d’une capacité d’au moins 40 000 places devant accueillir le match d’ouverture et la finale du tournoi. Pour les séances  d’entrainement, l’instance dirigeante du football africain planchait sur deux stades par site. 

Malheureusement en Guinee, au regard des infrastructures sportives dont dispose à date le pays, on peut affirmer sans risque de se tromper que du chemin reste à parcourir pour être au rendez-vous à trois (3) ans de la compétition. 

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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