[dropcap]L[/dropcap]e SLECG dirigé par Aboubacar Soumah a lancé un appel à la grève à compter du samedi 26 mai sur toute l’étendue du territoire national pour exiger un salaire mensuel de 8 millions de francs guinéens pour chaque enseignant.
Une grève, s’il elle est déclenchée, qui intervient à quelques semaines des examens nationaux. Le secrétaire général adjoint du SLECG accuse le gouvernement de n’avoir fait aucune proposition au syndicat des enseignants.
‘’Qui dit négociations, dit compromis. Si nous avons demandé 8 millions de francs guinéens, c’est en tenant compte de la réalité. Mais l’autre camp dit que c’est impossible. Et il ne nous a rien proposé pour une sortie de crise’’, regrette Oumar Tounkara.
Il estime que le gouvernement essaie de jouer la montre. ‘’Ils veulent retarder nos revendications jusqu’à ce que nous soyons fatigués. Mais que nous sommes très loin de nous décourager’’, souligne le syndicaliste.
‘’Il ne faut pas faire croire aux élèves que nous ne les aimons pas. Nous les aimons plus que tout le monde. Mais la patience a des limites. Nous ne sommes pas contre eux ou leurs parents, mais nous sommes contre notre pauvreté’’, assure M. Tounkara qui dit à qui veut l’entendre que la grève n’aura aucun impact sur les examens : ‘’Notre grève ne va pas affecter les examens. Nous sommes des guinéens et soucieux de l’avenir de nos élèves’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Alors comment vous comptez vous y prendre
C’est de la magie ou quoi ?
Vilain comme la mort hahaha