[dropcap]M[/dropcap]algré le gel du salaire des grévistes, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) ne lâche pas prise. Samedi, il a maintenu son mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de la revendication salariale autour des 8 millions de francs guinéens.
Selon Oumar Tounkara, numéro 2 du SLECG, bon nombre d’enseignants tirent le diable par la queue. ‘’Il y a des enseignants qui ont des soubassements qui sont vieux de plus de 10 ans. Nos épouses n’ont jamais connu le bonheur. Pourtant, épouser un enseignant, c’est le plus grand signe de noblesse. On doit d’ailleurs féliciter nos épouses pour leur fidélité’’, indique-t-il à l’assemblée générale.
‘’Il y a des enseignants dont leurs femmes ne connaissent même pas le chemin de la boucherie’’, ajoute-t-il, demandant au passage à ses camarades enseignants s’ils continuer à ‘’vivre dans la misère. Il faut que nos conditions de vie et de travail changent. Et la meilleure manière de
changer cela passe par l’amélioration de nos salaires’’.
‘’Le salaire, c’est le montant qu’il faut pour la consommation et l’épargne. Mais très malheureusement, le salaire qu’on nous donne n’arrive même pas à couvrir nos besoins de consommation à plus fort raison épargner’’, se plaint le syndicaliste, qui assure que la plupart des enseignants sont surendettés.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Les enseignants avant 2010 souffraient énormément par rapport a maintenant. Il faût reconnaître les efforts des autorités guinéenne
Les salaires ont doublés grace au president alpha Condé
L ingratitude est un péché
Doublé à combien mon cher demagogue