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Ousmane Doré à Dalein, Sidya et Cie : ‘’Pour le retour à l’ordre constitutionnel, ce n’est pas  l’objectif qu’il faut voir…’’

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Outre l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, l’UFR de Sidya Touré, le RPG Arc-en-ciel a brillé par son absence à la session inaugurale du cadre de dialogue inclusif. Une attitude que déplore le président du  Mouvement national pour le développement  qui appelle les uns et les autres à œuvrer pour aller à des élections acceptées par tous les guinéens. 

Pour Dr Ousmane Doré, tous les partis politiques adhérent à l’idée de mise en place d’un cadre de concertation.

‘’Nous avons passé plusieurs jours sous la médiation dans les hôtels de Conakry pour d’abord rassembler la classe politique et l’amener à signer un mémorandum qui a été déposé le 27 décembre au CNRD. Ce mémorandum sollicitait de la part des acteurs politiques la mise en place d’un cadre formel de concertation. L’objectif était de trouver cette porte de dialogue permettant à la classe politique d’apporter sa contribution, ses recommandations, son avis sur toutes les questions de la transition’’, indique-t-il.

Aussi, poursuit-il, ‘’nous avons souhaité discuter avec les autorités de la transition sur les grandes questions. Nous avons dit qu’il fallait que la classe politique échange d’abord entre elle et ensuite avec les autorités de la transition’’.

Enfin, informe-t-il, ‘’nous avons souhaité associer les autres acteurs de la société civile pour former les forces vices de la nation en vue de mener cette transition à bon port.  Et toutes les coalitions ont signé ce mémorandum’’.

Tout en saluant la création d’un cadre de concertation inclusif, Dr Ousmane Doré déplore qu’à l’arrivée, ‘’nous constatons que certains de nos collègues ne sont pas là. Pourtant, le dialogue est quelque chose qui concerne la vie de la nation. Ceux qui étaient venus au mois de novembre pour parler de ça doivent savoir que c’est la seule voie de notre pays pour sortir de ce perpétuel recommencement’’.

L’ancien argentier de l’Etat estime que ‘’beaucoup de nos collègues qui ont refusé d’être là ont plutôt tenu un discours pour dire que la transition portait sur un agenda de développement, de reformes qui allaient peut-être prendre des dizaines d’années. Nous, nous étions conscients qu’il y a peut-être un travail qui était en train d’être fait. Cela montre que pour le retour à  l’ordre constitutionnel, ce n’est pas  l’objectif qu’il faut voir mais la démarche qu’il faut suivre pour arriver à l’objectif’’.

A l’entendre, le plus important, ‘’c’est de savoir qu’on va organiser dans notre pays, pour la première fois, des élections libres, transparentes dont les résultats seront acceptés par tous. Pour le CNRD, la classe politique et tous les guinéens, c’est le test crucial. Faut-il prendre des dispositions pour que cela arrive ? C’est cette feuille de route qui vient d’être déclinée. Je pense qu’il y avait pour nous aucune fixation sur la durée de la transition’’.

‘’Maintenant qu’il y a le cadre de dialogue, chaque parti, chaque coalition est à même de regarder les activités qui semblent être primordiales pour nous afin qu’on sorte de la transition avec des élections acceptées par tous. Cela nous permettra de façon très objective de fixer cette durée qui est dans l’esprit de tout le monde’’, estime-t-il.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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