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Ousmane Gaoual appelle à lutter contre les fake news : ‘’J’ai appris mon décès avec une grosse hernie…’’

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Le retrait des agréments à des médias privés laisse la place à des vlogueurs qui enflamment les réseaux sociaux et continuent d’être des sources pour nombreux de guinéens, favorisant la désinformation, les rumeurs et autres.

Interrogé sur cette situation, le porte-parole parole du gouvernement appelle à une réflexion profonde. Pour Ousmane Gaoual Diallo, le retrait des agréments des médias est une ‘’mesure administrative qui était nécessaire quand elle a été prise. Et c’est aussi nécessaire de s’arrêter, de réfléchir ensemble. Cela engage la corporation des médias (…). A quel moment où nous sommes ? C’est important qu’on se pose cette question. Cette liberté a besoin d’être évalué chaque fois. Nous ne sommes pas fermés à ces discussions. Maintenant, les questions se poseront au bon moment. Le gouvernement n’est pas fermé. Le moment venu, nous prendrons notre part de responsabilité’’.

Le ministre des transports estime qu’il est temps de prendre des mesures contre les acteurs de la désinformation sur la toile. ‘’Je ne pense même pas qu’on puisse les qualifier de blogueurs. Peut-être qu’il n’y a pas de termes spécifiques pour les désigner. Parce que je rappelle le métier de blogueur, c’était pour éclairer. Un blogueur, c’est quelqu’un qui prend un sujet spécifique, difficile et qui, par pédagogie, permet à ce que ça soit accessible aux moins instruits. Le métier de blogueur, c’est n’est pas d’insulter, diffamer, insulter, s’attaquer à des gens’’.

Aujourd’hui, déplore M. Diallo, ‘’c’est même un peu difficile à quand on voit certains échanges en tant guinéen pour le respect, la dignité, les traditions. Je me demande si les gens croient qu’ils parlent dans un salon entre eux. C’est outrageant. Le général Amara et moi-même avons été victimes de ça. Il n’y a pas longtemps où j’ai appris mon décès avec une grosse hernie de 15 kg. Donc, il y a tellement de choses qui sont incroyables’’

‘’Tout ça, c’est l’éducation, la pédagogie (…). Les gens croient qu’ils sont dans un univers où il n’y a pas de limites, de sanctions. C’est parce que l’Etat ne prend la forme de ça. Tous les pays d’à côté notamment le Sénégal, la Côte d’Ivoire, quand vous faites ça, le gouvernement va vous rechercher, vous ramener et vous juger. Mais en Guinée, la tolérance veut que le chef ne poursuit jamais. Ça veut dire que quand le chef de l’Etat ou le ministre est attaqué, la tradition, c’est de dire qu’ils ne doivent pas poursuivre. C’est ce que les journalistes même font. Dès qu’on poursuit un de leurs collègues, ils sont les premiers à venir pour dire : ‘Tu ne dois pas faire ça, il faut être au-dessus de ça’’’.

Donc, dit-il, ‘’il y a une forme d’impunité qui est garantie. Ceux qui ne sont même pas des journalistes se lancent dans ça. Mais je pense à un moment ou un autre, les autorités doivent pendre des mesures. Le ministre de la justice doit prendre ses responsabilités. Nos ambassades doivent se mobiliser pour mettre fin à des formes très graves d’atteinte à la dignité de la personne’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 98 11/boussouriou.bah@visionguinee.info

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