Le porte-parole du gouvernement assure que le dialogue politique est déjà derrière le CNRD et le gouvernement. Ousmane Gaoual Diallo estime que ceux qui ont décidé de ne pas venir autour de la table ne peuvent que s’en prendre à eux-mêmes.
Le ministre des télécoms affirme que les guinéens ne vont pas parler éternellement du chronogramme de la transition.
‘’On ne cherche plus à avoir quelqu’un autour de la table. Chaque chose en son temps. Dans une gouvernance, on se donne le temps et les possibilités de réunir les gens. Si on réussit à 100% ou à 80% ou pas du tout, on passe à autre chose. Les guinéens ne vont pas continuer à parler du calendrier de la transition, de ce qu’on va faire pendant la transition, car on a eu un temps pour faire cela’’, déclare Ousmane Gaoual Diallo.
Il estime que ‘’ceux qui ont voulu être autour de la table sont venus. Toutes les conditions étaient réunies pour que les gens qui le souhaitent viennent autour de la table. D’autres ont choisi de lier le destin de leurs institutions au destin des individus, c’est tant mieux. La table était là pour tout le monde. Ceux qui sont venus ont dit ce qu’ils voulaient. Des conclusions ont été tirées. On avance à autre chose sinon on ne bougera pas. Le dialogue est dernière nous. On est maintenant dans la mise en œuvre des recommandations”.
‘’On va faire un autre dialogue si c’est nécessaire. Mais pour le calendrier de sortie de transition, c’est déjà acté. Nous sommes sur le déroulement du chronogramme de la transition. On ne gouverne pas un pays par l’unanimité. Nous, on ne cherche pas le consensus. On s’en fout du consensus. Par exemple, lors du dialogue, les gens ont voté par majorité, pas par consensus’’, souligne l’ancien collaborateur de Cellou Dalein Diallo.
Il dit à qui veut l’entendre qu’aucun acteur politique n’a été exclu au dialogue par la junte militaire.
‘’S’il y a des leaders qui considèrent qu’ils sont en exil, on peut comprendre. Mais, leurs partis politique sont en Guinée. Ils ne sont pas interdits de mener leurs activités. Nous les voyons chaque samedi organiser des assemblées. Ils pouvaient venir autour de la table, poser leurs problèmes afin qu’on trouve des solutions. Le fait qu’ils ne sont pas venus n’arrête pas la République’’, conclut-il dans « On refait le monde ».
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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