[dropcap]E[/dropcap]n Guinée, l’opposition et une frange de société civile, réunies au sein du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), se battent depuis plus d’une année pour empêcher d’Alpha Condé de s’octroyer un 3^e mandat. Au Mali, après quelques semaines de manifestations pour le départ du président Ibrahima Boubacar Keita (IBK), des chefs d’Etat de la Cédéao ont effectué un déplacement à Bamako pour tenter de trouver une solution à la crise.

Faisant une comparaison entre les deux situations, le patron de la communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée parle d’une ‘’même crise avec des traitements différents’’.

‘’Pour la majorité des guinéens, le déploiement de la communauté internationale dans la crise malienne sonne comme un désintérêt international et un désaveu pour Alpha Condé. En réalité, nous devons reconnaître que la bonne volonté du chef de l’État malien et sa capacité à prendre au sérieux ses homologues ont été  un atout majeur dans la mobilisation de la communauté internationale au chevet du peuple malien’’, analyse Ousmane Gaoual Diallo.

L’ancien député uninominal de Gaoual affirme que ‘’là où le président malien IBK s’est embarqué pour dans le dialogue pour une issue à la crise dans son pays, Alpha Condé s’entête de façon hermétique, préférant aggraver la crise par la division et les assassinats ciblés dans la communauté peule’’.

‘’Avec plus de 200 victimes sans enquête, sans justice et dans une indifférence coupable des autorités de Conakry, Alpha Condé et son gouvernement ne laissent aux guinéens aucune possibilité de se débarrasser d’eux que par une confrontation et la violence’’, estime le responsable de la communication de l’UFDG.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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