[dropcap]V[/dropcap]ingt (20) agents de maintien d’ordre de l’UFDG ont été mis aux arrêts en février dernier dans le cadre de l’enquête sur la mort du journaliste Mohamed Diallo. Mamadou Saidou Bah, l’un d’entre eux a rendu l’âme ce mardi 10 mai 2016 à l’hôpital Ignace Deen.

Peu après l’annonce de la nouvelle, nous avons joint le député Ousmane Gaoual Diallo. Très en colère, le parlementaire s’est dit déçu du système judiciaire guinéen.

Il exige la libération des autres détenus de l’UFDG en attendant, dit-il, que la justice puisse décider de la suite à donner au dossier Mohamed Diallo en toute objectivité pour mettre derrière les barreaux les responsables de la mort du journaliste.

“Nous sommes déçus. Il faut que les détenus de l’UFDG soient libérés. Il faut leur faciliter la vie pour ne pas qu’ils soient empoisonnés quotidiennement dans une prison où ils meurent à petit feu”, plaide l’honorable Ousmane Gaoual Diallo qui invite l’Etat à être impartial.

“Le ministre Cheick Sako doit entendre la colère des militants et responsables de l’UFDG”, indique-t-il, avant de poursuivre : “S’il ne l’entend pas alors que la tragédie est en train de venir, il récoltera les conséquences de façon dramatique. Il faut que cela soit clair dans l’esprit de tout le monde. Les gens de l’UFDG sont fatigués, nous avons droit à une justice impartiale. Pour cela, il faut que l’Etat cesse de nous stigmatiser dans notre propre pays”.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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