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Ousmane Gaoual Diallo : “Je n’ai pas d’ennemis dans la presse”

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Le porte-parole du gouvernement a réagi aux propos des associations de presse le qualifiant d’ennemi de la presse après sa sortie médiatique menaçant de fermer les médias qui sapent l’unité nationale. Ousmane Gaoual Diallo estime que les hommes de médias sont allés très loin en le traitant de la sorte.

“Peut-être pour la presse, c’est un exécutoire pour exprimer une émotion que je considère disproportionnée par rapport à la fois aux propos et au contexte. Je ne prends pas ça outre mesure. Moi, je n’ai pas d’ennemis dans la presse. Il y a des gens avec lesquels il peut arriver que j’ai des points de vue différents et chacun de nous à l’opportunité de le défendre. Cela ne vaut pas ce type de qualificatif. La presse n’a pas d’amis, ni d’ennemis. Elle exerce un métier qui doit être équidistant entre ses propres opinions et l’objectivité qu’elle doit rechercher dans la transmission de l’information”, estime le ministre des Postes et télécommunications dans les GG.

A l’en croire, “maintenant, si elle doit catégoriser la société en ami et ennemi ça devient une difficulté pour elle. La liberté de la presse, ce n’est pas n’importe quoi ou dire tout ce qu’on veut. La liberté de la presse n’est pas une liberté absolue et elle ne l’est dans aucun pays au monde. Ça veut dire qu’elle est limitée dans son exercice. Tous les propos qui sont de nature discriminatoires dans tous les pays au monde sont bannis”.

Le porte-parole du gouvernement dénonce le fait que des journalistes se permettent au nom de la liberté de la presse d’appeler à la haine et à la violence. 

“J’ai entendu des propos qui ne sont pas acceptables dans les médias. Je n’ai pas voulu indexer un média parce que je n’ai pas voulu qu’on dise que c’est telle ou telle radio. On a entendu des propos où un journaliste dit clairement que le gouvernement a instruit des militaires d’aller tuer les peulhs. J’ai entendu distinctement un invité traiter le président de la transition de narco. Ce n’est pas un propos qui est dans le cadre de la liberté de la presse”, martèle-t-il. 

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

 00224 621 85 28 75/djiwo.barry@visionguinee.info 

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