La junte militaire et des émissaires de la CEDEAO ont trouvé un accord pour une transition de 24 mois en Guinée. Le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, assure le compte à rebours débutera en janvier 2013.

‘’Il y a eu un compromis dynamique qui a été trouvé dans la mesure le bien-fondé de chaque position a été au cœur des échanges et l’objectivité a été recherché. Il était tout à fait naturel qu’un compromis soit trouvé. Nous avons toujours soutenu que ce n’est pas la durée de la transition qui fait obstacle. La durée n’est pas un sujet tabou pour nous’’, souligne le ministre des télécoms dans « On refait le monde ».

Ousmane Gaoual Diallo affirme qu’aux yeux de la junte, ‘’ce qui était important, c’est que l’on puisse poser des actes qui sont de nature à aider les guinéens pour à sortir de cette transition de la meilleure des manières en produisant des institutions et des lois qui permettront une certaine stabilité dans le temps’’.

Autour de la table avec la CEDEAO, le porte-parole du gouvernement note que ‘’chacun des acteurs majeurs, qu’il s’agisse du CNRD, du président de la transition, a fait preuve de bonne volonté et cela a été couronné par un compromis dynamique’’.

Il annonce que ‘’la durée de la transition est de 24 mois à partir de janvier 2023. D’abord pour des questions pratiques. Les chefs d’Etat de la CEDEAO vont se réunir le 17 décembre 2022. C’est à l’issue de cela qu’il sera acté le compromis et on va continuer à dérouler le calendrier de la transition’’.

‘’Il y a eu des réajustements qui ont été faits sur la durée de certaines opérations. Mais les opérations ont été maintenues. Le consensus est apparu que certaines activités peuvent être compressées sur la durée. Derrière cela, on va se mettre avec toutes les volonté pour aller vers une sortie de crise’’, souligne-t-il, précisant que le ‘’point de départ du chronogramme viendra au mois de janvier. Ça viendra après la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO’’.

Aux dires du porte-voix du gouvernement, face aux autorités de la transition, ‘’la classe politique n’avait à rien à proposer. C’est pourquoi, elle est réfractaire au dialogue et à toute forme d’échanges’’.

Or, dit-il à la classe politique, ‘’on ne peut pas aller au dialogue avec la volonté de dire que ma vérité qui va s’imposer aux autres. On doit arriver avec la prédisposition qu’on doit lâcher une partie de sa vérité au profit de celle de l’autre pour arriver à un équilibre’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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