[dropcap]L[/dropcap]e responsable de la cellule de la communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) assure que la présence des postes d’Appui (PA) n’empêchera pas un peuple déterminé à descendre dans la rue. L’honorable Ousmane Gaoual Diallo estime que le jour où Alpha Condé exprimera sa volonté de briguer un autre mandat, le peuple sera prêt à lui barrer la route.
‘’L’installation des PA, c’est du n’importe quoi. Le jour où le peuple aura un motif réel pour manifester, ce ne sont quelques bérets rouges qui vont arrêter les gens. Les guinéens ont été gouvernés sous le règne de Lansana Conté qui avait militarisé le pays mais, cela n’a pas empêché les gens de sortir’’, rappelle Ousmane Gaoual Diallo.
Le patron de la cellule de communication de la formation politique de Cellou Dalein Diallo estime qu’aucune armée ne peut faire le poids face à un peuple déterminé.
‘’Les postes d’Appui ne représentent rien devant le peuple. Si Alpha Condé est sûr d’avoir maitrisé les manifestations, il n’a qu’à toucher à la constitution ou annoncer son intention de briguer un autre mandat. La réaction populaire, il la verra’’, assure le député Diallo.
‘’Il n’y a aucune armée qui dépasse la détermination d’un peuple. On a vu ce qui s’est passé au Soudan, en Egypte, en Algérie. Ce sont des pays qui étaient extrêmement militarisés et durs, mais la volonté populaire a toujours fini par remporter le bras de fer’’, fait-il remarquer.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Oui après 27 ans au Burkina 30 ans en Algérie et 32 ans au Soudan Conté est un soldat Alpha est politique c’est différent
‘’Il n’y a aucune armée qui dépasse la détermination d’un peuple. On a vu ce qui s’est passé au Soudan, en Egypte, en Algérie. Ce sont des pays qui étaient extrêmement militarisés et durs, mais la volonté populaire a toujours fini par remporter le bras de fer’’, fait-il remarquer.
Sauf que les peuples de ces trois pays dont le député OGD cite les exemples ne se sont pas levés spontanément pour récuser définitivement leurs gouvernants. Ils ont été chacun, selon les spécifités sociopolitiques du pays concerné, sensibilisés et mobilisés par des forces d’opposition politiques et syndicales, des organisations de la société civile et des cadres patriotes. Tout ce qui a quasiment toujours fait cruellement défaut au peuple de Guinée qui est resté profondément éthnicisé.
Pour combattre efficacement des systèmes politiques pervers et répressifs comme celui qui caractérise la gouvernance d’AC, on ne fait pas comme le mentor d’OGD, (CDD, ndlr): crier sa crainte de l’affrontement en clamant son soi-disant pacifisme, vaille que vaille. Car dans le contexte sociopolitique guinéen, c’est ce qui a fini précisément par faire passer les Peuls notamment pour une communauté de poltrons, si ce n’est de lâches, que n’importe quel tyranneau peut persécuter à sa guise; pour perpétuer son inexorable statut d’exclusion tacite de la vie politique et administrative du pays.
Le meilleur moyen d’éviter la répression et l’humiliation que le pouvoir RPGiste inflige plus sélectivement aux Peuls depuis 2010, n’aurait-il pas consisté pour une fois à l’en dissuader solidairement, d’emblée ?