[dropcap]P[/dropcap]ar ces temps qui courent, les coordinations régionales font l’objet de controverses dans notre pays. Le responsable de cellule de communication de l’Union des forces de Guinée (UFDG) accuse l’Etat, chargé de respecter et faire respecter les lois de la République, de passer sous silence des dérives de ces coordinations.
L’honorable Ousmane Gaoual Diallo estime qu’un mauvais procès est fait aux coordinations régionales qui, autrefois, représentaient le creuset de la préservation de nos identités plurielles.
‘’Lorsqu’on a vu le chef de l’Etat aller supplier la coordination mandingue et demander la liste des personnes qu’il doit nommer, c’est là qu’on s’est dit qu’il y a des dérives. Et ce sont ces dérives qui se poursuivent aujourd’hui’’, analyse le député uninominal de Gaoual.
‘’Il y a des dérives qui arrivent qui ne sont pas de la faute de ces coordinations. La faute est à ceux qui sont chargés faire respecter les lois de la République. Le pays est régi par des lois. S’ils y a des contrevenants à ces dispositions, il revient à l’Etat de veiller aux principes du bien vivre commun’’, ajoute l’honorable Diallo.
Le député de Gaoual accuse le gouvernement de cautionner les dérives du chef coutumier de la Basse Côte. ‘’Pourquoi incriminer un Kountigui à cause de ce qu’il a dit alors qu’il a la garantie de l’Etat et la bénédiction du chef du gouvernement ? Pourquoi accuser un Kountigui et ne pas parler de Kassory Fofana qui représente l’Etat ?’’, s’interroge-t-il.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Ce que la cellule de communication de l’UFDG pourrait se donner les moyens d’expliquer bénéfiquement et de manière plus efficace aux Guinéens, ce serait, entre autres, les faits que le PR AC :
– viole allègrement la constitution guinéenne en refusant de créer une haute cour de justice (HCJ);
– enfreint à la loi et viole son sermant en se réclamant ouvertement président du RPG-AEC, dont il court acheter ou imposer la prééminence électorale aux quatre coins du pays, en usant abusivement des moyens de l’Etat;
– s’efforce par tous les moyens sournois possibles pour ne pas organiser à date les élections législatives en 2019, tout comme la présidentielle en ocobre 2020;
– a la ferme intention de ne jamais faire organiser le procès des horreurs du 28/09/2009, conforté qu’il est dans cette attitude par la complicité tacite de la procureur Bensouda de la CPI. Le mari de cette dernière n’est autre qu’un des nombreux conseillers du chef de l’Etat guinéen. N’est-ce pas les pauvres contribuables guinéens qui payent, après tout ?