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Ousmane Gaoual Diallo : ‘’On ne peut pas faire toutes les élections en 2025’’

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Dans son discours de nouvel an, le président Mamadi Doumbouya a annoncé que ‘’l’année 2025 sera une année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel’’. Le chef de l’Etat a promis des ‘’processus électoraux qui se veulent transparents, inclusifs, et respectueux des valeurs républicaines’’.

En conférence de presse ce mercredi 29 janvier, le ministre Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement, a estimé qu’il est impossible d’organiser toutes les élections au cours de l’année 2025. Et le patron du département en charge des transports s’est livré à un exercice d’explication pour justifier sa position. VisionGuinee vous livre la teneur de ses propos

« Dans un premier temps et sur instruction du chef de l’Etat, avant la fin du premier semestre, c’est l’élection référendaire. Pour ça, il faut un cadre spécifique. Comme vous le savez, pour le référendum, il faut une loi spécifique. Le fichier qui va être utilisé, c’est le fichier qui est actuellement en cours de construction. Il sera issu du RAVEC. Cela ne fait l’objet d’aucun doute. C’est pour cela que nous invitons nos concitoyens à accorder une importance particulière à leur enrôlement qui est en cours. Il faut se faire enrôler. Tout le monde va être recensé et on va extraire la liste électorale de cette liste générale. C’est ce qui va se passer. Nous encourageons les organisations de la société civile, les acteurs politiques à faire une campagne pour que les guinéens s’intéressent à cette activité et s’enrôlent. Ça va réduire les sources de tensions demain.

L’organe de gestion des élections sera prévu dans la constitution. Parce qu’il y a un certain nombre de choses qu’on ne peut pas anticiper. On ne peut pas à ce stade parler de l’organe de gestion des élections dans le pays alors que la constitution doit créer cet organe. La constitution pourrait, éventuellement, confier ça au MATD ou créer un organe spécifique. C’est la constitution qui va le dire. Toutes les institutions qui vont en découler, y compris le code électoral. Il faut que la constitution prévoit cela. C’est une loi organique qui va être votée après l’adoption de la constitution. Donc, il y a d’abord quelque chose de spécifique qui va être mis en place, un cadre juridique, pour encadrer l’organisation du référendum. Une fois adoptée, la constitution va décliner les différentes institutions et lois organiques qui vont être issues d’elle pour permettre d’aller aux élections. Parce que si on faisait aujourd’hui une loi électorale, un code électoral, dès après l’adoption de la constitution, cette loi devient caduque avec les lois avec lesquelles elle est adossée aujourd’hui.

Donc, nous allons faire une loi spécifique. Je pense que c’est dans cette tendance que le ministre de l’administration du territoire nous a présenté son projet de loi qui va encadrer les élections référendaires et dont les grandes lignes vont être rendues publiques très prochainement. C’était hier un des sujets du conseil interministériel.

Dans le meilleur des cas, si on arrive à faire les élections au mois de mai, ça va être difficile d’enchainer les élections présidentielles tout de suite. Il y a un code électoral qu’il faut adopter. Il faut compter à peu près trois semaines. On sera au mois de juin. Il n’est pas possible d’organiser des élections en Guinée au mois de juillet, d’août, peut-être même en septembre. Ça veut dire qu’il faut répartir soit en septembre ou en octobre pour les élections suivantes, que ce soit la présidentielle ou les autres élections, suivant la déclinaison qui sera issue de la constitution et du chronogramme que l’administration du territoire va prononcer. Donc, il faut compter peut-être deux élections majeures cette année et les autres vont suivre, peut-être l’année suivante. Sauf si on décidait de regrouper toutes les élections à la même date. Ça, c’est un autre choix. Mais si les élections devraient être séquentielles, ça veut dire qu’on ne peut pas faire toutes les élections en 2025. Il y a plusieurs élections qui nous attendent : les sénatoriales, les législatives, les communales. Les élections des conseils de district et quartiers nous attendent aussi.

En 2025, il y a le référendum et probablement, une élection majeure. Laquelle ? On verra la déclinaison du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation ».

Par Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com

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