[dropcap]L[/dropcap]e patron de la cellule de communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) s’insurge contre la position adoptée par la CEDEAO suite à la démission du président Ibrahima Boubacar Keita.

Ousmane Gaoual Diallo  assure que les opposants guinéens ne doivent nullement compter sur cette institution pour résoudre la crise  que traverse notre pays.

La Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a condamné le coup de force opéré par des militaires de l’armée malienne, obligeant Ibrahima Boubacar Keita à quitter le pouvoir. Une position qui met l’ancien député uninominal de Gaoual dans tous ses états.

‘’La CEDEAO ou le syndicat du crime. Alors que les peuples se soulèvent légitimement contre le pouvoir des présidents corrompus qui foulent au sol toutes les règles du pacte électoral de ce machin de CEDEAO, violant leur constitution, tout ce que le syndicat du crime des chefs d’Etat sait faire, c’est de s’aligner systématiquement derrière les chefs d’Etat en exercice, avec des communiqués décalés et à contresens de l’histoire des peuples’’, regrette-t-il.

Ousmane Gaoual Diallo exhorte les opposants au pouvoir d’Alpha Condé à ne point compter sur la CEDEAO pour mettre fin à la crise que traverse la Guinée.

‘’Nous devrions refuser la médiation de cette organisation du crime et prendre notre destin en main. Le peuple de Guinée doit trouver en lui l’énergie nécessaire pour le retour à l’ordre constitutionnel. La  CEDEAO ne peut pas nous donner ce qu’elle n’a pas réussi à donner au Togo, à la Côte d’Ivoire, au Mali, à la Gambie, à la Guinée-Bissau’’,  estime M. Diallo.

‘’L’opposition et le FNDC doivent agir sans aucune référence à cette organisation moribonde et incapable qui ne fait que prolonger la misère des populations’’, ajoute-t-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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