[dropcap]F[/dropcap]aut-il s’attendre à la scission de l’UFDG eu égard à la crise interne que le parti traverse depuis la tenue du scrutin présidentiel du 11 octobre? A l’allure où vont les choses, la question mérite d’être posée.

Pour Ousmane Gaoual Diallo, député membre du groupe parlementaire Libéral-démocrate, aussi longtemps que le parti UFDG existera, il fonctionnera sur la base des statuts et règlements actuels ou futurs. Comme pour dire qu’’’il ne peut pas y avoir deux UFDG, ce n’est pas possible’’, tranche-t-il.

Pendant ce temps, Bah Oury, en exil en France, continue de réclamer à cor et à cri la paternité de l’UFDG. ‘’Un parti politique ce n’est pas un bien personnel’’, répond Ousmane Gaoual Diallo, qui précise que : ‘’Même les entreprises privées font l’objet d’un achat sauvage’’.

‘’Dire que Bah Oury est fondateur de l’UFDG, ça lui donne l’honneur mais ça ne lui donne aucune prérogative par rapport aux autres membres du conseil politique en dehors des fonctions et du statut qui est le sien à l’intérieur de l’organisation du parti’’, estime-t-il.

Un parti politique est une association, note-t-il. Autrement dit, une seule personne ne peut pas créer un parti politique. ‘’L’idée peut venir d’une personne, mais il faut qu’autour que des gens acceptent cette idée. Quand vous allez pour déposer les papiers de légalisation, il y a au moins les membres du bureau qui sont signataires. Parmi les premiers qui ont réfléchi à cette idée (de créer l’UFDG), il y avait Bah Oury, notre secrétaire fédéral en Allemagne Lamine Diallo, Mamadou Dian Diallo (député), Aissatou Barry, (députée) et Abdoulaye Diallo’’.

Si Bah Oury veut être président de l’UFDG, conseille Ousmane Gaoual Diallo, ‘’il doit respecter les statuts du parti, qu’il se porte candidat dans un congrès qui soit extraordinaire ou ordinaire pour respecter la démocratie que lui-même revendique’’.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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