Le ministre des transports et porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a réaffirmé dimanche la détermination de la Guinée à financer intégralement ses élections sans compter sur une aide financière étrangère.

‘’Il ne fait l’objet d’aucun doute que notre pays a pris un autre chemin quant à la réappropriation de son destin, même électoral’’, a-t-il déclaré en répondant à la question d’un journaliste.

Avant de poursuivre : ‘’On ne peut pas être un pays qui est connu pour être très nationaliste, très identitaire, avec une grande volonté d’affirmer, d’affirmation, et ne pas pouvoir assumer les fondamentaux de notre souveraineté. Financer les élections fait partie. Cette lecture, le président Mamadi Doumbouya l’a toujours eue’’.

Le porte-parole du gouvernement assure qu’il ‘’n’y a pas eu d’ambiguïté quant à la volonté de notre pays de prendre en charge toutes ces élections. Ça  n’existe pas. Après, on n’a jamais dit qu’on ne veut pas de l’assistance de tel ou tel pays, mais cette assistance n’est pas financière’’.

Toutefois, précise-t-il, ‘’on peut considérer que le fait que la CEDEAO ou l’Union africaine, ait accepté d’envoyer des observateurs contribue à la transparence, est une assistance. Mais on ne s’attend pas à ce qu’un pays amène de l’argent pour nous aider à financer nos élections. C’est un espace de notre souveraineté que nous devons assumer. Il n’y a pas d’ambiguïté. Depuis le début, il n’y a pas eu de doute qu’on devrait financer ça. Sinon, il y a eu des offres, mais ça n’a jamais été notre chemin’’.

Il révèle que ‘’la CEDEAO s’était engagée à financer une partie, mais ça n’a jamais été revendiqué par le gouvernement pour demander : ‘Est-ce que vous nous envoyez de l’argent ou pas ?’ Non, ça n’a pas été le chemin ni de toutes les autorités de ce pays’’.

Pour le ministre Ousmane Gaoual, la posture de la Guinée est ‘’plutôt une bonne chose, et je pense que tous les pays africains devraient peut-être s’en inspirer pour apprendre à assumer, d’une certaine manière, leur statut de pays indépendants en finançant, entre autres, leur processus électoral qu’ils adaptent à leurs propres réalités’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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