Treize ans après le massacre du 28 septembre, le procès sur les évènements douloureux au stade de Conakry s’ouvre cette semaine. Pour le porte-parole du gouvernement, tous les mis en cause seront devant la justice pour livrer leur part de vérité.

‘’C’est la première fois, je pense sur le continent, sur l’engagement d’un chef de l’Etat pour une tragédie de cette dimension, un procès va s’ouvrir dans le pays avec tous les antagonistes. C’est quelque chose qu’il faut saluer. Je pense que pour notre cas, la Guinée, il n’y avait pas une personne mieux indiquée que le colonel Mamadi Doumbouya pour faire un tel procès, de façon à ce que les guinéens puissent regarder en face les souffrances que l’Etat ou des guinéens se sont infligés entre eux. C’est important pour notre mémoire collectif et ce que le pays a vécu finalement depuis 1958’’, indique Ousmane Gaoual Diallo.

En termes de garantie sur la tenue d’un procès équitable, le porte-parole du gouvernement estime qu’il ‘’faut voir l’idée, l’acceptation même de la tenue de ce procès. Ce n’était pas quelque chose d’évident. Ce sont des évènements qui se sont produits, il y a 13 ans. Rien n’indiquait que des guinéens allaient pouvoir faire ce procès sur leur sol. Le colonel Mamadi Doumbouya est arrivé, il a pris l’engagement de le faire, il y tient et le procès va ouvrir à la date indiquée. C’est déjà une garantie’’.

Au micro de TV5, Ousmane Gaoual Diallo rassure que ‘’tous les protagonistes sont aujourd’hui à Conakry. Tous ceux qui sont directement ou indirectement indexés dans ce procès sont à Conakry ou y seront pour cette ouverture. L’Etat guinéen a mobilisé énormément de moyens financiers et l’appareil judiciaire est mobilisé pour que ce procès soit exemplaire et que chaque partie puisse s’exprimer afin que la vérité soit connue par le grand public’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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