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Ousmane Kaba prend la défense de la junte : ‘’On ne peut pas tout résoudre le même jour’’

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Ousmane Kaba prend la défense de la junte: ‘’Ce sont ces jeunes militaires qui ont libéré la Guinée et ont ouvert la voie de l’espoir. On ne doit pas l’oublier’’. Ces propos sont de Ousmane Kaba, président du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES) qui continue à prendre la défense du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).  

Pour Dr Ousmane Kaba, la Guinée est sur la bonne voie. ‘’Il y a des interrogations légitimes sur la durée de la transition, le cadre du dialogue politique et sur les assises. Mais on ne peut pas tout résoudre le même jour. Cependant, nous sommes sur la bonne voie’’, indique-t-il.

‘’On a commencé les assises nationales. Cela signifie qu’on voudrait que les guinéens se parlent, puissent revisiter leur histoire et s’asseoir ensemble pour se mettre d’accord sur le chemin à emprunter pour l’avenir. Quoi de plus normal que cela. Le PADES est partie prenante du dialogue national et des assises. Comment peut-on refuser de se parler entre nous ?’’, se demande le président du PADES, avant de préciser que ‘’ça n’a absolument aucun sens. Quand on veut du bonheur de la Guinée, il faut accepter de parler avec les autres guinéens’’.

‘’Notre histoire est douloureuse. Il y a eu beaucoup de blessures depuis l’indépendance chaotique de notre pays dans l’adversité. A l’époque, une équipe de jeunes guinéens s’est battue pour arracher la dignité, la liberté pour le peuple de Guinée et pour l’ensemble de l’Afrique.  Ça a eu lieu au 20e siècle à un moment difficile où il y avait une adversité internationale, des sanctions et l’isolement de la Guinée. Il y a eu beaucoup de violences’’, souligne l’ancien argentier de l’Etat.

Malheureusement, regrette-t-il, ‘’ces violences ne se sont pas arrêtées là. Pendant les 60 années de notre indépendance, la Guinée a été malheureusement frappée par des violences épisodiques. Il y a eu des souffrances dans beaucoup de familles. Il faut qu’on se parle.  Pour pouvoir se pardonner, il faut se parler’’.

‘’Je ne vois pas comment peut-on refuser les assises nationales. Nous sommes partie prenante parce que nous voulons que les guinéens puissent se parler’’, assure-t-il.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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