[dropcap]L[/dropcap]e chef de l’Etat a réitéré sa volonté d’aller à un dialogue politique inclusif avant la tenue de la présidentielle prévue au mois d’octobre prochain. Depuis la sortie médiatique d’Alpha Condé, les réactions fusent de partout notamment au sein de l’opposition guinéenne.

Le Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN), Lansana Kouyaté pose quatre conditions préalables à tout dialogue avec le pouvoir en place pour la tenue de la présidentielle.

L’ancien Premier ministre exige entre autres ‘’la clarification sur la constitution en vigueur, celle de 2010 étant celle qui est valable ; la non-participation du Président sortant, la constitution ayant verrouillé le nombre de mandat ; le toilettage du fichier électoral et la libération de tous les prisonniers sociopolitiques’’.

Le parti de Cellou Dalein Diallo, lui, en plus de la libération des détenus politiques et l’établissement d’un fichier consensuel, réclame un arbitrage international. Chérif Bah, le vice-président de l’UFDG, soutient que la nécessité d’avoir un arbitrage s’explique par la crise de confiance notoire entre l’opposition et le gouvernement.

Le président du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES) se dit prêt à saisir la main tendue du palais Sékhoutouréyah.

‘’On ne récuse jamais un dialogue. Nous nous sommes concertés au niveau du FNDC, nous avons dit qu’il faut dialoguer. Mais il faut préciser les conditions, les formes, les objectifs du dialogue’’, indique Ousmane Kaba.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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