Le ministère de la jeunesse et des sports, à travers l’Agence nationale du volontariat jeunesse (ANVJ), a organisé, ce vendredi 11 octobre, l’atelier de validation de la politique nationale du volontariat en Guinée.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président du Conseil national de la transition (CNT). A travers cette rencontre, l’Agence nationale du volontariat jeunesse, placée sous la tutelle du ministère des sports et de la jeunesse, entend doter la Guinée de sa toute première politique nationale du volontariat.
L’évènement qui a réuni les partenaires au développement, des cadres de l’administration, des membres du personnel parlementaire, les structures déconcentrées et décentralisées. Dans son discours, le directeur général de l’Agence nationale du volontariat jeunesse (ANVJ) a rappelé l’importance de la validation de la politique nationale du volontariat qui va permettre à notre pays de disposer d’un cadre juridique du volontariat.
“L’évènement qui nous rassemble aujourd’hui est d’une grande importance puisqu’il s’agit de finaliser en passant au peigne fin tout le document qui traduit en termes de politique et de programme réalisable de la vision du volontariat durant les 10 prochaines années qui permettra de compléter le cadre normatif de l’Agence Nationale de volontariat’’, a précisé Macka Baldé.
Il rappelle que ‘’l’ANVJ s’emploie à faire du volontariat le véritable levier de développement par le recrutement, la formation et le déploiement de nombreux volontaires dans toutes les collectivités à l’intérieur du pays dans divers domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement, pour ne citer que ceux-là. A ce jour, elle a déployé dans le volontariat expertise 1158 volontaires avec 46,37% de femmes. Dans le volontariat d’urgence, l’ANVJ a déployé 59.580 volontaires avec 45,28% de femmes’’.
Pour sa part, le ministre de la jeunesse et des sports a saisi l’occasion pour souhaiter que cette politique nationale puisse être une reconnaissance du travail des volontaires qui œuvrent pour le développement du pays. ‘’Il y a des secteurs qui sont stratégiques pour notre économie, mais qui ne sont pas accessibles pour nos jeunes. C’est le volontariat qui permettra de les mobiliser pour pouvoir relancer notre économie’’, a assuré Keamou Bogola Haba.
C’est pourquoi, poursuit-il, ‘’je fais un plaidoyer pour nous aider sur le plan budgétaire et des lois à ce que le volontariat demeure, pour que ça soit le début d’une œuvre qui nous permettra non seulement de former des volontaires communautaires, nationaux et d’aller à l’international pour avoir des volontaires internationaux’’.
Les partenaires techniques et financiers ont exprimé leur volonté de continuer à accompagner la Guinée pour l’épanouissement de sa jeunesse.
‘’Nous allons poursuivre cet engagement aux côtés du gouvernement de la Guinée pour promouvoir l’esprit du volontariat. Le volontariat, c’est aussi un engagement personnel, un don de soi, une présence auprès des communautés pour apporter une expertise, les aider à résoudre les défis auxquels ils sont confrontés et nous allons poursuivre cet engagement au niveau de la Guinée en plus des 250 que nous venons de déployer. Nous allons faire un effort supplémentaire pour permettre de déployer d’ici à 3 mois un chiffre similaire aussi similaire, sinon 250 à 300 nouveaux volontaires en appui au secteur de la santé ou de l’éducation’’, a rassuré Alhassane Bâ, représentant résident adjoint du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Le président du Conseil national de la transition (CNT) a déclaré que cette politique nationale du volontariat en Guinée doit être un instrument pour booster le développement de la Guinée dans le respect des normes et des standards démocratiques.
Dansa Kourouma a encouragé les partenaires au développement à poursuivre leur accompagnement à notre pays.
‘’Si vous mettez les moyens dans le volontariat, vous récoltez au centuple. Le volontariat vous permet de minimiser l’expertise internationale qui coûte extrêmement cher. Un expert international peut mobiliser 100 volontaires en termes de moyens de financement. Alors, misez sur le volontariat local, c’est rationaliser l’expertise internationale. Les experts vont former nos volontaires et nos volontaires vont assurer le relai du développement pour relever l’ensemble des défis qui se posent au pays’’, a-t-il indiqué.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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