[dropcap]L’[/dropcap]opposition républicaine a annoncé que les élections communales n’auront pas lieu au mois de février 2017, conformément à l’accord du 12 octobre. Pour le leader du Bloc Libéral, Faya Millimono, le non respect du chronogramme issu du dialogue n’est pas une surprise.
‘’On devait s’attendre à tout dès lors qu’on a accepté de faire évoluer la loi comme ils l’ont prétendu en ouvrant la voie à beaucoup de choses’’, a-t-il indiqué dans un entretien mercredi à VisionGuinee.
Pour Faya Millimono, si au cours du récent dialogue, ‘’on ne s’était limités qu’à défendre ce que la loi a prévu, on se sera focalisés sur l’organisation des élections locales. Malheureusement, on s’est focalisés sur l’évolution de la loi. Aujourd’hui, on se rend compte que les gens ne comprennent pas les choses de la même façon’’.
‘’Tout ce qui était recherché au dialogue, c’était comment ouvrir la voie pour que les chefs de quartier et district soient nommés. Mais ceux qui ont signé l’accord, je ne crois qu’ils se soient mis d’accord sur l’autorité qui devra les nommer. Erroné ou pas, le projet de loi sur le code électoral parle de la nomination des chefs de quartier et district soit fait par le préfet, le gouverneur ou même le ministre’’, explique-t-il.
Face à une telle situation, déduit notre interlocuteur, ‘’on ne pouvait s’étonner que les élections ne puissent pas se tenir en février’’, assurant que c’est une partie de l’opposition a annoncé le report des élections locales.
‘’L’opposition qui est en train de faire maintenant une lecture globale de la situation se rend compte qu’elle a ouvert la boite à pandores. Elle aura maintenant beaucoup de choses à gérer’’, prédit Faya Millimono.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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