Ce mardi, dans son verdict, le juge de la Chambre du jugement en appel de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a condamné l’ancien directeur général de l’Office guinéen de publicité (OGP), Paul Moussa Diawara et son DAF Inzo Bayo, à 5 ans de prison ferme.

Une décision du juge qui est loin d’être au goût de l’avocat des mis en cause. ‘’C’est un sentiment de surprise parce que vous vous conviendrez avec moi qu’au cours de nos différentes plaidoiries, nous avons quand même été à même de démontrer les insuffisances du premier juge’’, regrette Me Salomon Camara.

En réalité, poursuit l’avocat, ‘’nous sommes étonnés de voir cette décision confirmant toutes ces dispositions. Parce qu’en principe, la juridiction de reformation est une juridiction devant laquelle l’avocat ou la partie qui a relevé appel combat le premier jugement contre lequel il estime avoir des griefs’’.

Donc, tire-t-il au clair, ‘’cette démonstration a été faite devant cette cour. En principe, il rentre dans l’office du juge ou de la cour de répondre à tous les moyens de droits que nous avons soumis tendant à l’information du premier jugement. Mais si ces moyens du jugement n’ont pas été répondus à la décision qu’elle a rendue, nous sommes en droit d’exercer une autre voie de recours qu’on appelle le pourvoi en cassation’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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