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Pêche illégale : la Guinée sur le banc des accusés…

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La commissaire européenne chargée des affaires maritimes et de la Pêche, Maria Damanaki, a brandi la menace de sanctions commerciales contre la Guinée, le Cambodge et d’autres pays pour inaction face à la pêche illégale. C’était en marge d’une conférence à Bruxelles au debut du mois de novembre.

Mme Damanaki propose à la commission européenne d’identifier ces pays comme non-coopératifs dans la lutte contre la pêche illicite. La Guinée, le Cambodge et le Belize risquent d’être inscrits sur la liste noire de l’Union européenne et cela aurait pour conséquence directe la fermeture du marché européen à tous les produits de pêche pris par des bateaux de la Guinée, et des autres pays ciblés par cette sanction.

En mi-novembre 2012, l’Union européenne a mis en garde huit pays pour pêche illégale. Quelques mois plus tard Fidji, le Togo, le Sri Lanka , le Panama et Vanuatu ont fait des progrès crédibles en adoptant de nouvelles législations, et amélioré les contrôles et inspections, a déclaré la Commissaire européenne chargée des affaires maritimes et de la Pêche.

Pour Maria Damanaki, les pays comme la Guinée,  le Belize et le Cambodge n’ont pas abordé les préoccupations liées à la législation, le contrôle efficace et des systèmes de surveillance, et n’ont pas mis en place les régimes de sanctions satisfaisants.

Face à cette situation, la chargée des affaires maritimes et de la Pêche entend saisir la Commission européenne afin d’identifier les pays non coopératifs dans la lutte contre la pêche illégale. Si le Conseil européen suit la Commission en février prochain, tous les produits de la pêche capturés par les navires de ces pays seront automatiquement interdits d’entrer dans le marché de l’Union européenne (UE). De même, les navires de l’UE n’auront pas le droit de pêcher dans les eaux de ces pays plus, renchérit-elle.

Selon des statistiques, 11 à 26 millions de tonnes de poissons sont pêchées illégalement chaque année, soit au moins 15 % des captures mondiales, pour une valeur d’environ 10 milliards d’euros. Et cette pêche illicite appauvrit les stocks de poissons, détruit les habitats marins, entraîne une distorsion de concurrence pour les pêcheurs honnêtes et affaiblit les communautés côtières, notamment dans les pays en développement.

Mariam CISSE, pour VisionGuinee.Info

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