Dans le cadre d’un programme d’échanges avec les médias du Sud global, des journalistes étrangers ont vécu une immersion captivante dans l’univers de la peinture chinoise, le lundi 17 mars 2025. Le Centre international de presse et de communication de Chine (CIPCC) accueille pour la première cohorte de l’année 2025, 49 professionnels des médias venus de 44 pays.
Les participants ont été initiés aux quatre trésors essentiels à la peinture chinoise : le papier de riz, l’encre, le pinceau et l’eau. Cette introduction pratique a précédé une exploration de l’histoire riche et fascinante de cet art ancestral.
C’est sous la direction de Tao Hong, peintre et calligraphe passionnée par cet art depuis l’âge de 7 ans, que les journalistes ont eu l’opportunité de réaliser leurs premières créations picturales.
Plus d’une heure d’échanges conviviaux et enrichissants a permis aux participants de partager leurs impressions et d’approfondir leur compréhension de la culture chinoise.
“Nous avons assisté à une séance de peinture, un art intrinsèquement lié à la culture chinoise”, a expliqué Tao Hong qui souligne que “la peinture chinoise est un art qui s’invite dans les familles et lors d’occasions spéciales, souvent comme une décoration porteuse de vœux et d’espoirs pour l’avenir, ainsi que d’un message d’harmonie entre les individus”.
Interrogée sur les différences entre les types de peinture chinoise et la peinture à l’huile, Tao Hong a souligné la nature des matériaux utilisés. “Ici, il s’agit de peinture chinoise réalisée avec de l’encre de Chine, un pinceau et sur du papier de riz. Dans la Chine ancienne, avant l’avènement de la photographie et de la caméra, la peinture servait également à immortaliser l’histoire et à conserver la mémoire d’événements importants de la vie des gens. Pour nous, la peinture chinoise est une tradition, une part de notre histoire et une forme d’art essentielle”.
“C’était une expérience magnifique”, s’est réjoui Benjamin Kuriyo, journaliste burundais, enchanté de découvrir la diversité des techniques picturales chinoises remontant à l’Antiquité. “Le moment le plus merveilleux a été ma première leçon de peinture. J’ai même essayé de peindre un panda”, a-t-il ajouté avec enthousiasme.
Fatou Ndiaye, journaliste sénégalaise, a également exprimé sa satisfaction quant à “cette belle découverte de la peinture chinoise que j’ai beaucoup aimée et appréciée”.
Moriba Sanogo du quotidien ivoirien Fraternité Matin, a confié avoir eu une meilleure compréhension de certains aspects de l’histoire de la peinture chinoise.
Bien plus qu’une simple initiation artistique, cette immersion dans la peinture chinoise aura offert à ces journalistes une fenêtre privilégiée sur la richesse et la profondeur de la culture chinoise, laissant derrière elle des souvenirs colorés et une appréciation renouvelée pour cet art millénaire.
De Beijing, Abdoulaye Bella DIALLO pour VisionGuinee.Info
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