Les populations de la commune urbaine de Boké sont confrontés depuis quelques jours à à une pénurie de carburant dans les stations-services. Le carburant est presque introuvable. A certains endroits de la ville, on parle de « robinet sec ». Une situation qui ne laisse pas indifférent les populations de ladite localité.
Cette situation déplorable de manque de carburant a pris de l’ampleur depuis samedi dernier dans les différentes stations-services de la ville. Cette crise n’est pas sans conséquence. Les spéculations sur le prix du le précieux liquide dans le marché noir vont bon train dans la cité affectant ainsi les transports urbains et inter-urbains.
Pendant que les consommateurs se ruent vers les pompes pour remplir leurs réservoirs, le litre d’essence se négocie à 15 000 GNF, rapporte un citoyen de la localité. « D’habitude, les tronçons dans la ville se négociait à 2 000 GNF, mais depuis cette crise ils sont de 4 000 à 5 000 GNF », a-t-il indiqué. Les raisons ? « On ignore pour l’instant. Nous sommes dans cette situation depuis le début de l’année », rétorque-t-il.
Si rien n’est fait au plus vite pour mettre fin à la pénurie à Boké, les prix du carburant au marché noir pourraient encore grimper davantage, conclut notre interlocuteur.
Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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