[dropcap]D[/dropcap]ans la capitale guinéenne, Conakry, obtenir de l’eau potable est un véritable casse-tête chinois. Des femmes parcourent quotidiennement des kilomètres pour s’approvisionner en eau. Une situation qui ne laisse pas indifférents des acteurs de la société. Salmana Diallo a, dans une conversation téléphonique avec VisionGuinee, attiré l’attention des autorités sur ce que vivent les populations.
Pour cet activiste de la société civile qui n’est plus à présenter, malgré que les robinets, dans les certains quartiers, ne crachent que de l’air à la place de l’eau, ‘’la SEEG est en train d’escroquer la population en gonflant les factures d’eau’’.
Aux dires de Salmana Diallo, ‘’il est inadmissible que la société des eaux de Guinée qui ne fournit pas convenablement l’eau à ses abonnés se mette à facturer la pauvre population qui ne sait où se donner la tête’’.
Il déplore par ailleurs le mutisme que la SEEG qui, selon lui, ne fait rien pour être auprès de ses abonnés. ‘’A Sonfonia Gare par exemple, deux secteurs Hafia2, ça fait plus d’un mois que cette population n’a pas l’eau à la pompe. Les femmes se réveillent tardivement la nuit pour puiser de l’eau au niveau du seul forage. Si au moins la SEEG nous disait ce qui ne va pas, ça aurait été mieux au lieu de se taire sans se soucier du calvaire de ses abonnés’’, a-t-il souhaité.
Il revient aux autorités et à elles seules, souligne Salmana Diallo, d’améliorer les conditions de vie des populations.
Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info
00224 621 82 08 53/aissatou.diallo@visionguinee.info
Guinée, château d’eau de l’Afrique ?? Dommage que les rivières ne soient pas mieux domestiquées et apprivoisées… Bien souvent des forages feraient l’affaire (à condition d’avoir l’électricité !)