[dropcap]L[/dropcap]es actuelles autorités de l’Office guinéen de publicité sont plus que jamais décidées à assainir l’espace publicitaire en y apposant de nouvelles empreintes pour une meilleure gestion de ce secteur pourvoyeur de richesse et d’emplois.
C’est dans cette optique que le directeur général de l’OGP et ses collaborateurs ont entamé depuis lundi 20 juin une tournée de déguerpissement des panneaux publicitaires hors-normes et procédé à la fermeture de plusieurs agences de publicité et de communication opérant dans l’illégalité.
Paul Moussa Diawara qui veut restaurer plus de l’ordre dans la maison, soutient que la récréation est terminée et que ne fera plus la publicité qui le veut.
‘‘Il y a des conditions et réglementations auxquelles il faut obéir : il faut être de nationalité guinéenne. C’est un secteur de petites et moyennes entreprises, porteuses de croissance et d’emplois. Et, c’est un secteur qui est protégé. Parce qu’on ne peut pas se permettre d’aller à Dakar, faire la publicité en faisant la concurrence aux sénégalais. Non !’’, s’exclame le président du parti Mouvement des patriotes pour le développement (MPD).
‘‘Ce secteur est exclusivement réservé aux guinéens. Si d’autres secteurs sont ouverts aux étrangers tels que la téléphonie ou les mines. Mais le secteur de la publicité est protégé. Parce qu’il faut donner la priorité aux nationaux pour leur permettre non seulement de créer l’emploi, de créer la richesse mais aussi de faire les bénéfices’’, explique-t-il.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee. Info
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