Ce mardi 14 novembre, à l’occasion de la reprise des audiences après deux semaines de débrayage, le ministre de la justice, en compagnie du représentant bureau Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) en Guinée, a présidé l’évènement au tribunal de première instance de Mafanco. Charles Wright s’est insurgé contre les violations de droits de l’homme en milieu carcéral dans notre pays.

Pour le représentant du bureau de l’ONU en charge des droits de l’homme en Guinée, Aimé Ntumba Kakola, ‘’c’est à la demande du ministre de la défense sur la question de la lutte contre la détention préventive prolongée qu’on s’est portés garant d’accompagner le ministère à travers cette structure judiciaire’’.

Construite pour accueillir 300 détenus, la maison centrale de Conakry accueille de nos jours plus de 1500 détenus. Une situation qui ne laisse pas indifférent le ministre de la justice et de droits de l’homme.

‘’Aujourd’hui, vous avez 1500 et quelques détenus au niveau de la maison centrale. Vous avez des cas aujourd’hui à la maison centrale où des détenus n’ont plus de dossiers. C’est regrettable. D’autres ont fait pas mal d’années sans qu’ils ne puissent être déférés devant un juge’’, déplore Charles Wright.

‘’Toutes ces questions de violations de droits de l’homme nous interpellent en tant que gardiens de ce droit pour que désormais, nous puissions travailler en commun accord avec tous les acteurs de la chaine pénale pour que des questions de détention, de droits de l’homme au niveau carcéral puissent être une réalité au-delà des mots que nous entendons tous les jours’’, s’engage le garde des sceaux.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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