Après 4 mois de cours, les enseignants contractuels ne sont toujours pas en possession de leurs primes. Ces professionnels de l’éducation menacent de lancer une grève pour se faire entendre.
Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) invite les autorités guinéennes à revoir cette situation pour ne pas que le secteur éducatif soit confronté à une nouvelle crise.
“C’est très déplorable de voir ces contractuels qui depuis quatre mois sont sans salaire. Le gouvernement ne devrait pas faire cela, il faut avoir pitié de ces pauvres enseignants qui ont des familles. Il y a des malades parmi eux. Donc il faut revoir cette situation”, déclare Aboubacar Soumah.
Et de poursuivre : ’On avait dit qu’ils allaient être enrôlés et payés. Mais jusqu’a présent, l’enrôlement n’a pas commencé dans certains endroits. Ces enseignants sont laissés pour compte. Si on laissait le soins au département en charge de l’éducation de procéder au recrutement de ces contractuels on n’allait pas arriver à ce niveau-là”.
Ce syndicaliste prévient que sa structure ne restera pas les bras croisés comme si de rien n’était.
“Nous allons mobiliser la corporation des enseignants contractuels et les syndicats de l’éducation pour venir vers le gouvernement afin de savoir quand est-ce que cette situation va être réglée. Faute de quoi, nous serons obligés de les accompagner dans leur mouvement de grève. La grève, c’est la dernière solution. C’est pourquoi, nous allons commencer par le dialogue et voir ce qu’on doit faire. D’ici là, nous avons besoin de connaitre la date du paiement de leur argent”, coupe-t-il court.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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