[dropcap]L[/dropcap]a vice-présidente des femmes de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) accuse le pouvoir d’Alpha Condé d’appauvrir davantage les guinéens. Hadja Maimouna Bah invite les guinéens à refuser de payer les frais de la mauvaise gouvernance du régime de Conakry.

Cette opposante estime que les guinéens tirent le diable par la queue à cause de la mauvaise gestion du pays par le pouvoir en place.

‘’Chers militants et militantes de l’UFDG, je ne vous apprends rien de nouveau en vous disant que les temps sont difficiles, surtout pour vous femmes qui vous occupez des ménages, de l’école et des soins des enfants. Nous savons que le panier de la ménagère est devenu presqu’impossible à garnir à cause de l’inflation galopante dont tous les guinéens sont victimes aujourd’hui’’, déplore Hadja Maimouna Bah.

‘’Non content de cela, le gouvernement nous promet encore des temps difficiles, notamment par l’augmentation prochaine du prix du carburant à la pompe. Ce n’est pas aux guinéens de supporter le coût de la mal gouvernance du régime en place. Nous  devons refuser de supporter cela en adoptant la protestation la plus appropriée à la situation’’, ajoute-t-elle.

Cette opposante au troisième mandat assure que les autorités ne font rien pour alléger le quotidien du guinéen. ‘’On nous a promis une prospérité partagée. Au lieu de cela, on nous impose une pauvreté généralisée encore jamais connue par le peuple martyr de Guinée. Et malheureusement, les femmes sont encore en première ligne de cette souffrance quotidienne’’, assure-t-elle.

‘’Nous savons qu’on nous a promis une césarienne gratuite, mais elle est encore payante. Et de nombreuses femmes meurent encore en donnant la vie. Dans notre pays, château d’eau de l’Afrique occidentale, la fête de l’eau récemment célébrée a montré que les femmes dans nos villes et villages continuent encore à obtenir de l’eau dans les forages là où il y en a, car les robinets sont toujours secs. Dans cette situation difficile, rien n’est fait par les gouvernants pour aplanir et décrisper la situation’’, poursuit la numéro 2 du bureau des femmes de l’UFDG.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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