[dropcap]L[/dropcap]e secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) est catégorique. Aboubacar Soumah, puisque c’est de lui qu’il s’agit, dit à qui veut l’entendre qu’il est hors de question de mettre un terme à la grève avant la satisfaction de la revendication salariale des enseignants.
‘’Si vous voulez, on arrête la grève. Si on s’engage, on le fait avec toutes les conséquences. Il n’y a pas de bataille sans conséquence’’, a indiqué Aboubacar Soumah à son adjoint Oumar Tounkara, qui était réticent à la tenue de sit-in de protestations dans la capitale pour réclamer le dégel du salaire des grévistes.
‘’Si on a peur des bastonnades, des arrestations, des intimidations, on arrête le combat’’, a tonné le syndicaliste à l’origine de la grève des enseignants, qui demande à ceux qui craignent d’être mis aux arrêts de quitter les rangs du SLECG : ‘’S’ils ne sont pas prêts à nous suivre dans le combat peuvent démissionner’’.
‘’On est déjà dans l’eau, on ne peut pas ressortir sans être mouillés. Si, à cause du caïman qui se trouve dans l’eau, on sort sans être mouillés, alors il ne fallait pas plonger’’, coupe court M. Soumah, droit dans ses bottes.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Je demande au gouvernement de rester ferme même s’il faut une année blanche. Il faut mettre fin aux revendications fantaisistes. Il faudra continuer à geler les salaires de tous ceux qui ne veulent pas travailler. Ceux qui veulent devenir riches dans l’enseignement ont également le droit de changer de métier. Si le gouvernement accède à une telle revendication, qu’il s’apprête à gérer de nombreuses autres revendications fantaisistes. Ceux qui sortiront pour empêcher les autres d’aller enseigner doivent être arrêtés.