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Pour éradiquer le terrorisme, le ministre de la Défense préconise la lutte contre les germes du mal

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[dropcap]L[/dropcap]e ministre d’État, ministre de la Défense nationale de la République de Guinée, Mohamed Diané, a préconisé mardi à Dakar de s’attaquer aux germes de la radicalisation si on veut éradiquer le terrorisme.

« Les inégalités sociales, la pauvreté et le sous-emploi des jeunes sont les germes du terrorisme auxquels il faut s’attaquer. Si on gagne la bataille du développement et de la distribution équitable de nos ressources on va gagner cette bataille que nous imposent les terroristes », a dit le ministre Diané.

Il participait à un panel sur le terrorisme et l’extrémisme violent dans le cadre du deuxième et dernier jour de la 4eme édition du forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.

L’édition 2014 qui se tient au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, à quarante kilomètres de Dakar, a pour thème : “Défis sécuritaires actuels en Afrique: pour des solutions intégrées”.

Poursuivant, le ministre de la Défense nationale de la République de Guinée a indiqué que les réponses contre le terrorisme doivent être adaptées à la situation sur le terrain. « Nous devons également lutter pour le tarissement des sources de financement du terrorisme », a-t-il indiqué, soulignant que son pays a, grâce à l’appui du Maroc, formé 500 imams et prédicateurs pour lutter contre la radicalisation.

Pour le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, le terrorisme est un défi qui se pose à l’Afrique et au monde, et que tous sont d’accord qu’il faut lui apporter une réponse globale. « Ce faisant, il urge de se pencher sur ses vraies causes que sont les injustices sociales, le sous-développement, la pauvreté et le chômage. La prévention est extrêmement importante pour lutter contre le terrorisme », a dit M. Annadif.

Selon ses organisateurs, le forum de Dakar réunit cette année sont près de 700 participants composés d’acteurs régionaux et internationaux, d’autorités politiques et militaires, d’experts et universitaires, de diplomates, de représentants d’organisations internationales, de la société civile et du secteur privé.

L’accent est mis sur la nécessité d’approches intégrées en favorisant les échanges, les partages d’expériences, les synergies, que ce soit aux niveaux national, sous-régional, régional avec l’Union africaine ou international avec l’Union européenne et les Nations unies.

Le Forum de Dakar, qui se veut informel, est né lors du Sommet de l’Élysée sur la Paix et la Sécurité en Afrique tenu à Paris en 2013 et où les chefs d’État africains avaient envisagé d’approfondir la réflexion dans le cadre du Forum de Dakar.

Par APA

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