[dropcap]A[/dropcap]insi donc, le dialogue engagé suite au « Sommet » entre le Président de la République de Guinée et le Chef de son opposition risque d’être sanctionné par un échec… Seul le Chef de l’État est en position de favoriser la signature d’un accord. Professeur Alpha Condé le fera-t-il ?
Il semblerait que le blocage actuel du dialogue est le fait des exigences de l’Opposition et du refus de la Mouvance d’y accéder. L’Opposition, semblerait-il, exigerait notamment que les élections communales se tiennent en même temps que les communautaires, d’une part et de l’autre, que des reformes se fassent au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Et, à ce niveau, la Mouvance, ne veut rien entendre, encore moins céder sur ces demandes de l’Opposition.
Pourtant, concernant le couplage des communales aux communautaires, la CENI estime que c’est du domaine du possible techniquement, en autant que les joutes prévues le 18 décembre prochain soient renvoyées dans le courant du premier trimestre de 2017.
Seulement, il faudrait que des mesures administratives soient prises pour que cela soit possible. Ce que le Ministère de l’Administration du territoire devrait normalement faire, en le suggérant au gouvernement et surtout au Chef de l’Exécutif. Surtout que l’adoption de mesures allant dans le sens du renforcement de la démocratie sert les intérêts du pays et de tous les guinéens quelles que soient leurs origines et appartenances culturelles ou régionales.
Pour la Guinée et pour tous les Guinéens, le Président Alpha Condé doit accéder aux demandes (que certains, certes, qualifient d’exigences), notamment en ce qui concerne le couplage des élections. Pour cela, il devrait considérer que son Opposition, dans le cadre du présent dialogue, a déjà accepté la validation du fichier électoral qui a valu pour les élections présidentielles d’octobre 2015. Acte que nombre d’analystes et autres observateurs de la scène politique guinéenne croyaient être plus important que le couplage des élections de proximité. Une opération qui permettra de sauver de centaines de milliard de francs que nécessitent chaque joute électorale et faire en même temps l’économie des tensions sociopolitiques qui l’accompagne.
S’agissant des réformes de la CENI, exigées par l’Opposition, c’est aussi compréhensible lorsqu’on sait qu’aucune des élections organisées par cet organisme n’a été sans conséquences et que les résultats ont été dénoncées à la fois par la Mouvance présidentielle, l’Opposition et les observateurs, principalement ceux de l’Union européenne. Alors, pourquoi ne pas accéder à la demande de l’Opposition pour régler ce problème dénoncé par toutes les parties, même si c’est pour des raisons diamétralement opposées ?
Une évidence : le Président Alpha Condé est le seul à pouvoir régler ce blocage. Et il devrait le faire pour les intérêts du pays et de sa population.
Ibrahima Sory BALDE (*)
(*) est Membre du CC du RPG Arc-en-ciel
C’est un dialogue de sourd, tu sais la politique en Guinée c’est savoir manipuler et de faire de grosse intrigue mais c’est aussi comme l’avais dit un opposant savoir mentir gros sans vergogne quoi. Alpha Condé ne va jamais changer cette comedie n’est qu’en passage obligé pour lui. Je suis pour la paix mais a la place de l’opposition (je ne sais laquelle d’entre elle) il faudrais preparer l’affrontement car celui qui n’a jamais respecter la constitution vas toujours user des moyens illegaux pour ettendre ses ambitions, vous crierais sur moi mais j’aurais raison sur vous.
sarifou tu souhaite l affrontément en guinee, mais laisse moi te dire qu en cas d affrontément en guinee, c est ta pauvre famille qui sera la premiere victime.
Et aprés? Si la Guinée en sort gagnant ainsi soit il.