[dropcap]U[/dropcap]ne semaine après la mort de Sékou Touré le 26 mars 1984, l’armée s’emparait du pouvoir avec à sa tête le colonel Lansana Conté. Plus de 24 ans après, au lendemain du décès de ce dernier, le capitaine Moussa Dadis Camara, numéro un du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), s’autoproclame président.
Les coups de force sont désormais un lointain souvenir, à en croire le porte-parole de l’armée, le colonel Aliou Diakité. ‘’Dans l’histoire, il faut pouvoir assumer. Il y a des bonnes et de mauvaise choses qui se sont passées. Il faut l’assumer et agir comme tel’’, a-t-il déclaré mardi dans le studio d’Œil de lynx.
Il assure qu’avec la réforme des forces de défense et de sécurité, il ne faut même pas rêver qu’un coup d’Etat survienne dans notre pays. ‘’Si cette tentation était là avant, maintenant, il ne faut même plus dormir pour rêver à ça’’, indique-t-il.
‘’Les coups de force sont finis’’, dit-il encore, précisant que l’armée a désormais une ‘’mission spécifique. Celle qui consiste à défendre l’intégrité territoriale, protéger les institutions républicaines, sauvegarder l’honneur et l’indépendance de la patrie, participer au développement économique du pays’’.
En d’autres termes, explicite le colonel Aliou Diakité, ‘’nous sommes républicains soumis à l’autorité civile, légalement établie. Et nous sommes apolitiques’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Je me permets pour la premiere fois de poster commentaire – j’ai en effet écouté Monsieur le porte parole de l’armée – et j’ai été très touché par les mots prononcés.
Vous avez touché au point essentiel de notre maturité démocratique – et je vous en remercie , pas pour moi . Mais au nom de notre maison commune !
Bravo et respect ✊ Ahmed kourouma.
« Poster un commentaire » dsl
Je pense qu’au dela de la réforme des forces de defenses et de securite guineenne,il faut souligner qu’en Afrique en general tout le monde est conscient que le temps de cout d’Etat est révolu.
Aucun cout d’Etat ne peut register a la. Pression de la communaute international et des peuples souverains de l’afrique.le Mali et le Burkina fasse en sont des exemples et des leçons pour tous.
Cependant, j’espère que ces déclarations ne sont pas simplement des mots, mais qu’elles reflètent réellement un changement de mentalité au sein des forces armées. Après tant d’années d’instabilité politique et de prises de pouvoir par la force, il est temps que notre pays avance vers une démocratie stable et que nos institutions soient véritablement protégées par une armée professionnelle et dévouée à la paix et au développement. Restons vigilants et espérons que ces réformes se traduisent par des actions concrètes et durables.