Pour le président du Conseil national de la transition, des consultations d’acteurs sociopolitiques auront lieu en prélude à la rédaction d’une nouvelle constitution. Dr Dansa Kourouma précise que le débat sur le chronogramme est déjà clos.

‘’Le dialogue n’est pas une constance, c’est une dynamique. Ça ne veut pas dire que c’est une position figée, c’est un processus. Le dialogue ne s’arrête pas sur ce qui a été fait. Sur toutes les questions qui touchent la nation, le Premier ministre peut appeler les acteurs pour qu’ils se prononcent sur un sujet. Les thèmes développés, les acteurs peuvent changer d’un dialogue à un autre. Ma conception du dialogue, ce n’est pas une maison dont les portes sont fermées, quand vous y entrez, vous ne sortez pas et qu’une nouvelle personne n’y entre pas. Non !’’, indique le président du Conseil national de la transition.

Toutefois, souligne Dansa Kourouma, ‘’la question sur le chronogramme est déjà finie. Il y a eu un débat avec la Cedeao. On est convenus sur un chronogramme. Mais les modalités d’exécution de ce chronogramme doivent faire l’objet d’un dialogue avec les acteurs concernés’’.

Aussi, poursuit-il dans l’émission « On refait le monde », sur la nouvelle constitution, ‘’il y aura un symposium la semaine prochaine. Tous les acteurs politiques seront invités sauf ceux qui ne viendront pas. Nous allons adresser des invitations à toutes les coalitions politiques du pays. Nous allons inviter la société civile, l’administration, les universitaires (…). C’est aussi un dialogue. Parce que des sujets seront débattus par des spécialistes, les uns et les autres prendront la parole pour donner leurs avis et nous allons noter pour avoir les meilleures articulations possibles de la constitution’’.

‘’Nous, nous travaillons pour le peuple, pour les acteurs. Ce n’est pas nous les propriétaires du travail. Nous serons appréciés par les autres par la qualité du travail qu’on fait. Après le symposium, nous ferons des débats d’orientation constitutionnelle pendant 30 jours à l’hémicycle. La parole sera donnée à toutes les coalitions politiques et les sociétés civiles du pays pour venir exposer leurs points de vue’’, annonce le patron de l’hémicycle.

‘’On est sur la mise en œuvre du chronogramme, pas sur la définition du chronogramme. Le déroulement du chronogramme est déjà en cours. Pour la mise en œuvre du chronogramme, on a besoin de l’avis de tout le monde. Donc, le dialogue continue sur la mise en œuvre du chronogramme, pas sur sa définition. On ne peut pas passer tout notre temps à parler du chronogramme, le temps nous est imparti. L’avenir de notre pays dépend de notre capacité à poser des actes’’, assure Dr. Kourouma.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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