[dropcap]L[/dropcap]’ouverture des classes qui s’est longtemps fait attendre a été finalement décidée par les autorités du pays qui l’ont conditionnée par le respect d’un certain nombre de règles hygiéniques pour éviter la propagation de la fièvre virale due à Ebola.

C’est dans ce cadre que le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation vient de boucler une tournée de supervision et de sensibilisation au pays profond.

Dans toutes les préfectures traversées, le docteur Ibrahima Kourouma a travaillé avec les acteurs du système éducatif et les représentants des APEAE autour du renforcement des mesures sanitaires et de l’exécution correcte des programmes d’enseignement.

Partout, le ministre Kourouma dit avoir été heureux de constater que les parents et les responsables religieux s’engagent à faire en sorte que les colporteurs de fausses rumeurs (pour pouvoir déstabiliser l’école), soient dénoncés. Mais aussi, qui veillent à l’utilisation correcte des kits de protection dans les écoles.

Malheureusement au collège-lycée de Yèndèmillimo à Kissidougou, le constat du patron du département de l’éducation a été tout autre. Là, Ibrahima Kourouma a été désagréablement surpris de voir des kits sans eau, sans savon, des enfants déjà en classe sans que leurs températures ne soient prises. Une situation qui a tout de suite irrité sa colère et qui l’a amené à prendre la décision de révoquer tout le personnel de l’administration de l’école.

‘‘Aussi, menace-t-il, le DPE va recevoir une lettre d’avertissement. Et puis, je voulais que l’ensemble des responsables de l’enseignement pré-universitaire comprennent que si un enseignant ou un responsable est pris dans une situation comme nous venons nous de la prendre, nous n’allons pas hésiter. Nous allons prendre la sanction la plus lourde pour que cet enseignant serve d’exemple aux autres’’.

Mariam Cissé pour VisionGuinee.Info